Voilà ce qu’on s’imagine quand on s’achète une barquette de girolles fraîches, sur un étal :
Qu’elles viennent des bois du pays, et que les cueilleurs ont passé leur week-end à les ramasser parmi les branchages et les feuilles mortes, avant de les mettre sur leur stand.
Mais regardez l’étiquette de plus près…
Girolles, pleurotes, cèpes : aujourd’hui ils viennent d’Europe l’Est
Vous avez en fait très peu de chances de tomber sur un champignon du coin dans votre supermarché.
Il a certes été cueilli dans un bois, mais probablement à des kilomètres et des kilomètres de chez vous, il y a des jours.
Tous ces champignons sauvages sont devenus difficiles à trouver dans les forêts françaises, suisses ou belges et coûtent plus cher à l’achat, alors l’industrie agro-alimentaire préfère les importer.
– Pour ce qui est des girolles, vous tomberez souvent sur des champignons de …. Lituanie où presque un tiers du territoire est constitué de forêts.
– Pour ce qui est des cèpes : Espagne, s’ils sont frais, ou Chine (s’ils sont séchés)
– Pour ce qui est des morilles : les Balkans ou le Canada
On est loin du petit panier romantique dans le bois d’à côté 🙂
Pas obligés d’indiquer l’origine
Et le problème, c’est que sur le marché (à la différence des magasins)… L’étiquetage n’est pas systématique.
Les revendeurs ne sont pas absolument obligés d’indiquer l’origine de leurs champignons [1]. Alors il y a de fortes chances pour que ceux que vous ramenez à la maison aient déjà passé de longues journées en entrepôt, à des centaines de kilomètres de chez vous…
Pieds de moutons, pieds bleus, girolles, cèpes… Au bout de 5 minutes d’interrogatoire, le vendeur en bas de chez moi a fini par m’avouer qu’il les importait presque tous.
En soi, ça n’est pas un problème. Il y a de belles forêts et de bons champignons partout dans le monde : le tout est de savoir sur quel type de sol ils ont poussé, pour éviter : les polluants, les métaux lourds, les substances épandues à proximité…
Et quand ça vient d’aussi loin, difficile de savoir avec certitude… (les normes, la qualité des sols et les pratiques de cueillette varient beaucoup d’une région à l’autre, d’un pays à l’autre)
Un champignon = une éponge
Si je dis ça, c’est parce que le champignon fait partie des organismes vivants qui absorbent le plus efficacement les substances toxiques de leur environnement. On parle de capacités d’absorption 10 à 50 fois supérieures à n’importe quel céréale, arbuste ou légume [2]… à cause de leur mycélium qui s’enfonce bien plus profondément dans le sol que n’importe quelle racine.
Métaux lourds, polluants chimiques, radioactivité : tout ça est capté grâce au mycélium, puis emmagasiné dans leur chair et y reste durablement.
Résultat : on retrouve encore des champignons chargés de radioactivité, 35 ans après Tchernobyl !
Alors je vous conseillerais d’éviter d’en acheter à bas prix, si vous n’en connaissez pas exactement la provenance (certains pays d’Europe de l’Est sont plus touchés par les contaminants, et des champignons sont régulièrement retirés du marché à cause de leur non-conformité).
Moi, pour tous les champignons sauvages, je préfère les ramasser plutôt que de les acheter.
Pour être sûrs d’où ils viennent, ramassez-les vous-mêmes (aux bons endroits)
Le mieux, pour les cèpes, les girolles, les coulemelles… c’est quand même de les cueillir vous-mêmes, si vous avez la chance d’avoir accès à une forêt.
– Ils sont plus frais que dans n’importe quel supermarché (la vraie girolle des bois a une petite odeur d’abricot que je n’ai jamais sentie dans les magasins)
– Ils ne sont pas abimés par le transport, le stockage, etc.
– Vous savez où ils ont poussé, sur un bon sol de forêt près de chez vous
Si vous partez en forêt, voilà mes conseils :
– Eloignez-vous des routes, le plus possible (les taux de cadmium des champignons ramassés près des grands axes est 10 fois supérieur à la moyenne )
– Frottez ou rincez rapidement vos cueillettes quand vous rentrez chez vous
– Vérifiez qu’il n’y a pas de site industriel à proximité (garage, station d’épuration, blanchisserie…), c’est quand même mieux 🙂
Belles cueillettes !
A très vite,
Mathilde Combes
PS : Et vous, quels champignons avez-vous trouvés cet automne ? (chez moi, les cèpes se font rares, je n’en ai pas trouvé un seul 😞). Dites-le moi en commentaire ici !
Lactaire délicieux Vendée
bonjour , quelques pieds de moutons c est tout !!!
bonjour . de jean jacques je suis en Lozère au Bleymard essartement pour et des Cèpes je n en et trouver pas beaucoup pour les giroles pas du tout alors dans nôtres régions cet tais une régions a champignons . l homme détruis la nature et la terre entière et on ai pas non Brieux a soutenir na nature bonne journée
bonjour . de jean jacques je suis en Lozère au Bleymard essartement pour et des Cèpes je n en et trouver pas beaucoup pour les giroles pas du tout alors dans nôtres régions cet tais une régions a champignons .
Moi j’ai trouvé des rosés des corouillette des coloumelles des trompettes de la mort une foultitude de girolles cet été mais c’est vrai que les cèpes sont rares
Heu…Tchernobyl, ce n’était pas il y a cent ans, c’était en 1986…Et puis, laver les champignons ça ne sert à rien s’ils sont gorgés d’éléments néfastes, et, de toute façon, c’est presque impossible pour de nombreuses espèces…Lavez des tricholomes terreux, vous obtiendrez une bouillie, les lépiotes élevées ressembleront à une serpillière etc. Enfin, je dois vous dire que, bien qu’adepte du ramassage des champignons, je ne suis pas trop rassuré par la présence dans le même temps, de chasseurs qui tirent sur tout ce qui bouge…
Nous pourrions trouver plus de champignons dans nos bois s’ils était entretenu comme dans le temps ne pas laisser nos forêts dans un tel état.Soit disant par les écolos que cela fait du bien pour la faune.
Alors es-ce que vous pouvez Messieurs .
Bien amicalement.
Mr Breton
Bonjour, Moi, j ai trouvé des Rosés des Prés, ds une prairie pas loin de chez moi ds la campagne autour de Nantes. Communs mais délicieux !
Bonjour ,quelques cepes il y a 2 semaine ,des petits bouchons comme on les appel chez nous en beauce .( bolets )beaucoup de girolles on était trouvées cette année a partir de juillet je n’ai pas eu cette chance
Chère Mathilde, vous avez raison, j’ai dans mon « stock » de pièces jointes celle qui montre les champignons géants par milliers dans les forêts d’Europe de l’Est ! Aussi je n’achète plus que ceux cueillis en Sologne (à condition d’être certaine de leur origine). Cette année je n’ai trouvé moi non plus, que très peu de champignons. Mais parfois, j’ai constaté que les sangliers dévastaient absolument tout sur leur passage ! Champignons comestibles ou toxiques, voire mortels pour nous, chataignes, glands, rien ne leur résiste ! Et également je soupçonne une plante que des bénévoles s’efforcent d’éradiquer (en forêt de Fontainebleau) qui vient des Etats-Unis, parait-il, qui envahit nos « coins à champignons » où on n’en trouve plus. Merci de vos messages très précieux ! Je ne m’abonne pas, je vous ai déjà expliqué que j’étais trop âgée pour cela.
Bonjour, Tchernobyl c’était en 1986 il n’y a donc pas 100 ans mais seulement 35 ans ce qui est déjà pas mal.
L’accident deTchernobyl (qui n’a pas un siècle d’anciienneté) est l’exacte démonstration de l’incurie socialiste à l’époque de l’URSS . On y trouve d’admirables spécimens de cèpes (jusqu’à 1,5 Kg !) qui sont transportés ( et non pas amenés) ensuite vers nos marchés des campagnes et nos étals de grandes surfaces . Attention !
Merci de ces conseils. Une précision: Tchernobyl c’était il y a une quarantaine d’années au maximum, et certaines régions de France ont aussi reçu d’inportantes doses dans les sols….
Beaucoup appris merci, mais avez vous un livre qui apprend à reconnaître les bons champignons et les dangereux ?
Depuis mars 2021 morilles girolles cèpes d d’ete cèpes de Bordeaux golmottes girolles grises clitocybes violets pieds de moutons
Bonjour,
Il est difficile de trouver des champignons radioactifs cent ans aprés Chernobyl.
La catastrophe nucléaire ayant eu lieu en 1986…
Bien cordialement.
Certes, mais en lisant j’ai choisi de comprendre qu’en 2086, la radioactivité déposée par le nuage (inoffensif et qui n’a pas franchi le Rhin), pourrait encore être présente.
🙁
Tchernobyl = 26/04/1986 donc pas 100 ans !
Alors venez dans le Tarn et vous en ramasserez car cette année est excellente pour ceux qui connaissent les coins.
J’ai trouvé un kilo cinq de trompettes de la mort dans l’oise et je vous souhaite de faire la même cueillette.Pour le reste pas besoin de polémiquer,c’est le gouvernement français qui laisse entrer ces saloperies,acheter français ou local et le problème cera résolu
Marc.
Bonjour
Encore faut il trouver du local ou français pour pouvoir en consommer, car les cueilleurs ne partagent pas leurs trouvailles, donc les non initiés achètent et consomment slave.
Bonjour Mathilde,
Pour ma part, j’ai trouvé des bolets bai, des girolles et des pieds de mouton.
C’est tellement agréable de chercher et de trouver des champignons ! de revenir chez soi avec un panier qui sent les sous-bois, aux couleurs de l’automne ! J’ai consommé immédiatement les bolets, le lendemain les pieds de moutons. Quant aux girolles, j’en ai fait des conserves.
Merci pour vos conseils.
Bien le bonjour,
Voici, je suis de Belgique plus précisément dans le Lux. Belge du côté de La Roche En Ardenne.Là, où j’habite, c’est un peu le paradis sur terre. Je vis avec ma famille à l’écart de la ville.Cette année j’ai donc ramassé des girolles des pieds de mouton, des pieds bleu et qlq bolets mais pas beaucoup. Ici dans ma pelouse pour le moment les coprins chevelu font leur apparition. La seule chose qui m’a déçu, c’est dans les champs, pratiquement pas de champignons des prés. Dommage
J’habite en Haute-Vienne, je n’ai jamais ramassé autant de girolles que cette année (37 kg en 9 sorties et toujours dans les mêmes bois). Pour les cèpes, par contre, pas plus de 5 kg (mais j’en trouve dans mon jardin et à côté de ma maison). Là maintenant, je ramasse tous les 4 jours (à 300 m de chez moi) les trompettes de la mort que je fais sécher et que je mets en bocaux. La famille et les amis sont contents, ils profitent gratuitement de mes récoltes. Petite anecdote: Pour les cèpes de ma pelouse, dès que je les vois, je mets un pot de fleurs retourné sur eux afin qu’ils grandissent sans trop de lumières et à l’abri des limaces, ça marche bien.
Bonjour Mathilde
Voilà une chronique qui tombe à point : samedi en faisant mon tour de marche rapide (mais pas toujours) dans les bois j’ai trouvé des champignons qui ressemblaient à des cèpes. Qu n’en ai-je pris un pour vérifier? arrivé chez moi je me plonge dans le Delachaux et Niestlé de J Jaccottet (pas tout jeune, le bouquin). Ma mémoire rafraichie je suis reparti le lendemain matin, ils étaient toujours là, les pores jaunes se détachaient, la chair du chapeau restait bien blanche… pas de doute c’étaient bien des Boletus Edulis (aucune trace rouge le lendemain). Malheureusement la moitié de ma récolte était véreuse, de jolis petits vers translucides… j’en ai peut être mangé, dans ma poilée à l’ail et au persil.
PS Tchernobyl ne date que de 1986 mais les radionucléides seront encore présents bien longtemps dans les champignons ! Donc une grande méfiance sur les provenances exactes reste indispensable.
bonjour, j’ai toujours du plaisir à lire vos articles
.Cependant le dernier sur les champions présente une erreur historique concernant Tchernobyl ,en effet vous dites que les champignons sont encore contaminés 100 ans après l’explosion ,hors celle ci a eu lieu en 1986!! il y a quarante cinq ans.
bien cordialement
Bonjour Mathilde,
Merci pour vos conseils. Je suis une passionnée depuis mon enfance, mon père m’ayant initié. J’ai ramassé de belles girolles en Juillet, quelques trompettes dernièrement et des pieds de mouton mais le manque d’eau depuis 1 mois fait qu’elles sont petites et rares.
Une belle surprise quand même la semaine dernière, j’ai trouvé 3 belles oronges (amanites des césars) déjà bien entamées par les limaces. Elles s’y connaissent en gourmandise !!! Un délice !! je n’en avais ramassé qu’une seule fois car c’est très rare dans notre région. Dommage que les bois soient dans un tel état d’abandon. Seules les forêts domaniales sont entretenues ce qui fait que certaines deviennent infranchissables.
Evelyne de 71
du cote de st bonnet le froid, ramasse des girolles en tube et quelques cepes malheureusement vereux. passer une bonne journee pour la qualite de l air. y retourne demain
Dans le Nord cette année ne paraît pas encore avoir débuté vraiment. J’ai rencontré peu de cèpes, peu de girolles et pas une seule coulemelle, alors que les pieds bleus sont déjà de sortie de même que les nébuleux, ce qui n’est pas très bon signe
Bonjour,
En pleine connivence avec vous pour ce qui est des provenances … je n’en achète jamais … cette année a été particulière en pays de Tronçais … Les girolles ont sorties en juillet, à la suite des périodes pluvieuses mais seulement sur quelques parcelles forestières ayant à la fois été ensoleillées et aux substrats humides … et puis fin septembre début octobre les cèpes de bordeaux – sous espèces dites bronzés – sont sortis mais ici aussi sur seulement quelques parcelles de la forêt de Tronçais, celle qui voisine ma longère où j’avais trouvé des paniers en 2016, 17, 18, 19 … rien en 2020 à la suite de 3 mois sans pluies et de gelées précoces … et cette année pas davantage sur cette parcelle … Par ailleurs, l’année2020 étant désastreuse pour les cueillettes, des bataillons de chercheurs (ses) sont arrivés en octobre … Je me suis rabattu vers d’autres bois voisins un peu plus loin et j’ai pu faire de très belles cueillettes en ne pillant pas les lieux … J’ai également trouvé 6 livres d’oronges … un vrai cadeau des sous bois … Je consomme une quarantaine d’espèces, ayant été initié par mes grands parents dès l’âge de 5 ans … Une seule règle : cueillette = prélèvement choisi en laissant les individus très jeunes et âgés … et ne pas laisser de traces … Cordialement Christian
Bonjour à tous, le week-end du 9 – 10 octobre petit passage dans le cantal pour le brame du cerf et des balades en forêt avec à la clef une cueillette d’une vingtaine de cèpes et environ 10 kilos de pied de mouton à 3 personnes, et le week-end du 16 – 17 octobre promenade dans les forêts du côté d’AMBERT et une cueillette d’une quinzaine de cèpes et d’environ 5 kilos de girolles grises à moi toute seule. J’aime bien allez aux champignons et il faut bien se dire que selon les conditions météorologiques les années se suivent mais ne ressembles pas, mais j’ai quand même constaté que il y a certaines espèces qui sont de plus en plus rares de par chez nous. Bonne cueillette à tout les amateurs.
bonjour
ns avons trouvé bp de cèpes ce mois d’octobre ,ns sommes ds les Pyrénées
cordialement
Merci pour ces informations. Il est très surprenant que les écologistes n’aient pas encore abordé cette question de la provenance des champignons (il en est de même pour les cornichons par ex.). Nous avons la chance d’avoir une champignonnière dans notre village qui nous fournit -certes pas en cèpes ou girolles – mais en délicieux shiitakes, pleurotes et même « champignons de Par Ici » .
Les écologistes vous ne les voyez que lors des élections .
Bonjour , euh! Tchernobyl c’était il y a 35 ans, en 1986, pas il y a cent ans. Vérifiez vos dires, vous n’en serez que mieux écouté.
Salutations.
Attention danger:
Bonjour Mathilde, je ne vais pas vous apprendre qu’il faut se méfier grandement des champignons lorsqu’on n’est pas expert. Certaines cueillettes peuvent vous conduire à l’hôpital si l’on n’est pas un peu plus vigilant .
Si vous souhaitez être crédible, n’encouragez pas les gens à les cueillir à l’aveugle. Certains mousserons par exemple, selon l’emplacement où ils se trouvent peuvent devenir un véritable poison, nous en avons fait l’expérience il y a quelques années en atterrissant aux urgences : on a su que trop tard que les paysans les avaient surnommé « la purge du berger ».
Les cèpes et les coulemelles, on peut très bien les confondre avec d’autres moins bienveillants.
Par ailleurs, la catastrophe de Tchernobyl c’était il y a 35 ans et pas 100! Faites attention lorsque vous avancez des dates.
Bonne journée
Bonjour
Pour information pour vos lecteurs ,je voudrais partager une expérience:
Nous vivons à la campagne dans le Cantal donc loin de la pollution.
Dans le chemin qui mène à la grange, jadis très boueux, nous avons mis des du ballast provenant d’une ancienne ligne de chemin de fer.
A l’automne beaucoup de rosés des prés ont poussés au-dessus de ce ballast que la terre et l’herbe ont fini par recouvrir.Nous les avons cueillis pensant nous régaler.
;A la cuisson des rosés ont a senti une odeur de plastique brul, éà la dégustation nous avons du cracher les champignons tellement le gout était mauvais (un gout d’hydrocarbure , de produit chimique).les traitements effectués le long des voies ferrées (où l’on ne voit pratiquement jamais d’herbe)ont été emmagasinés par le gravier et absorbés par les champignons.Méfiez vous!
Beaucoup de coulemelles , mais surtout un cèpe magnifique et délicieux ,qui a fini dans la poêle le soir !
Région Cotes d’Armor , proche de la mer .
bonjour, pour moi qui réside dans le Grand Est, ce sont surtout des trompettes des morts, un peu de ceps et bolets. Nous avons beaucoup de forêts (Forêt d’Orient pour ne citer que celle-ci) et certainement d’autres variétés mais pas assez connaisseuse pour les ramasser
Dans les hautes Vosges.
UN régal. A 750 m près des petits sommets, Peu de risques de pesticides.
D’accord pour le coup de la radioactivité mais Tchernobyl, c’était le 26 avril 1986, soit 35 ans. On est loin du siècle
15 kg de cèpes début octobre en 3 cueillettes mais maintenant plus rien il fait trop frais le matin en Dordogne.
Ils ont fini en parie cuits et congelés et en poèlée avec des pommes de terre.
Ma jeune voisine en a ramassé un panier plein dans un des bois environnants, dans les Ardennes. Comme je ne suis rentré au pays que depuis deux ans, je n’ai pas encore trouvé le temps d’aller en ramasser moi-même.
j’habite depuis 5 ans en Espagne et je n’ ai trouvé aucun cèpes même pas dans les magasins
je sors du bois avec quelques cèpes, des lactaires délicieux, des pieds de moutons, des clitocybes nébuleux, lépiotes , pieds bleus… etc
je suis en isère
bonne chance
Cèpes dans les Yvelines.
AAAH… Les champignons! Un jour, au collège, je me suis fait punir EXPRES par la surveillante de la récré, car je savais que ,pour tous, la punition consistait à faire une rédaction sur l’automne. Le lendemain de sa lecture, elle est venue me féliciter. En effet, c’est certainement ma plus belle des rédactions! Je racontais une journée d’automne, depuis l’heure où le village est encore endormi, jusqu’à l’heure où « le soleil, perdant la bataille, tomba en qqs instants, rougeoyant de son sang, derrière un bosquet sur la ligne d’horizon… » Le fil rouge était une journée de cueillette de champignons, ma passion de toujours. Dans ces années-là, je prélevais des dizaines de kilos de rosés des prés dans les prairies, les champs de maïs où j’étais bien caché (!) et même dans certains champs de betteraves! A partir des années 1974-75, les troupeaux (et donc le fumier) disparaissant au profit de la culture intensive à base d’engrais chimiques à outrance, les champignons ont tous disparu (Tout comme les vers de terre, bien-sûr). Avec les remembrements successifs, les talus et qqs bois ont aussi disparu. Adieu Ô Rosés des Prés, Ô Girolles, Ô Lépiotes élevées, Ô Morilles de printemps! Vous reviendrez, c’est sûr, lorsque l’être humain aura, lui aussi… disparu!
Un habitant du Val de Somme.
Nous avons la chance d’avoir un très vieux peuplier qui nous donne chaque année d’excellentes foliotes. +sieurs kg par an. puis nous avons aussi quelques champignons des prés suivant les années. Nous avons du malheureusement abattre le peuplier cette année au printemps car une bonne moitié du tronc était pourri. Il était haut d’au moins 35m, et menaçait de tomber sur un chemin pedestre tres emprunté. Mais nous avons gardé la souche à 1m50 de haut au cas où. Et là cet automne, nous avons eu la surprise d’avoir encore une belle production.
Environ 900 fr un jour sur trois, voire sur 2. Et temps que le sol reste humide et avec un minimum de chaleur, cela pourra durer encore quelques jours. Et nos amis voisins sont très heureux de partager quelques cueillettes avec nous …
Dans notre région pas mal de cèpes, bolets et pied de moutons, une bonne année alors que pendant 2 ans pas grand chose.
Hello,
J’ai trouvé des cèpes éponges, mais je me suis rendu compte qu’il y en a qui leur ressemblent et sont toxiques : ceux dont la chair est rose. Ceux dont la chair bleuit après la coupe.
Et puis, d’autres machins mais que je suis incapable d’identifier.
Bonjour, juste quelques mots pour vous dire à quel point j’aime vos lettres (je ne les lis pas toutes… désolée)… Par contre, je vis en ville et lorsque je vois une fleur, une plante, poussée entre une faille du macadam et un mur, j’en suis heureuse et je la suis avec « amour »… Mais là, je m’éloigne…, habitant Paris, j’aime énormément vos dossiers…, c’est pour moi une bouffée d’oxygène, et celle sur les champignons très intéressante mais pas uniquement celle-ci. Bien à vous. Patricia
Bonjour,
Merci pour vos infos…mais dans le texte qui traite des champignons, une phrase m’a interpellé : – Résultat : on retrouve encore des champignons chargés de radioactivité, 100 ans après Tchernobyl ! Cela peut porter préjudice à vos écrits et les discrédités c’est pourquoi je tenais à vous en informer…bon continuation…vos sujets sont toujours d’un grand intérêt…encore merci…
Edwige
A 50m de chez moi j’ai des girolles pas beaucoup cette année mais j’ai actuellement plein de ceps comme jamais
Merci beaucoup pour l’info…
Moi qui croyez que tous les champignons venaient de tout près…
C’est dommage!
Merci de vos messages si intéressants et instructifs. Ces jours-ci j’ai quelques coulemelles et cèpes dans le Perche sartois, autour de chez nous, bois ex terrains agricoles, solitude et beau paysage. Je suis d’accord, c’est un.bonheur de les cuisiner lorsqu’on en trouve. Autrefois j’ai rempli des paniers de girolles dans les mêmes bois mais il n’y en a plus !
Je viens de cueillir les premiers coulemelles. Un régal avec un peu d’ail et de persil sur une tartine grillée
Faute de cueillir beaucoup de cèpes, on ramasse des coulemelles en quantité raisonnable!
Il manque effectivement un bon arrosage du ciel, pour avoir une généreuse poussée, assurée par le développement du mycélium.
On ne sait jamais, dans les prochains jours!
pour le moment j’ai cueilli des cèpes de bordeaux, des bronzés, des bolets des chênes, des bolets à chaire jaune, des bolets des pins, des bolets à pied rouge, des girolles, des trompettes des morts, des trompettes chanterelles, des pieds de mouton, des clitopiles, des sarcodon imbriqués, des oronges, de l’amadouvier.
à St-Vincent-sur-Jard en forêt près de l’Océan, 2 coulemelles, 2 rosés et quelques petits cèpes des pins aujourd’hui sous un soleil radieux !
Si vous n’en trouvez pas chez nous c’est la raison pour laquelle ils sont importés des pays de l’est. Et au prix où ils sont vendus on ne peux en acheter beaucoup, juste un petit plaisir qui ne peux nous faire du mal au regard de la quantité ingérée.
bonjours de bonne trompettes, mais malheureusement pas de cèpes et si possible remplace l’ail par de l’échalottes vous retrouverez le bon gout de chaque espèce. Bon appétit
MERCI pour cet article, ou peut on apprendre à ramasser des champignons ??
Trouvez la société mycologique près de chez vous et sortez en forêt avec eux. Vous apprendrez à connaître les champignons et les endroits où les trouver.
Désolée mais Tchernobyl c’était en 1986 alors sauf erreur de ma part, on est loin des plus de 100 ans. Je trouve que c’est grave de sortir des choses pareilles. Vous perdez tout crédit car si vous êtes capables de vous tromper sur un événement aussi connu et important je me dis qu’il doit bien y avoir d’autres erreurs.
j’ai trouvé des cornes d’abondance, en abondance, des souchettes, des lépiotes élevées
Bonjour
J’ai trouvé des lactaire.
Ils sont consommables…mais pas très goûteux comment les cuisiner?
Merci pour vos conseils
2KG de Bordeaux mardi,2KG de Bordeaux tête de nègre Samedi et 2KG dimanche , en Loire Atlantique , mais c’est sec dans les bois, du coup ils sont bien dissimulés
Une belle poussée de cèpes il y a 15 jours près de fontainebleau, mais, depuis, ,que des coulemelles (mais beaucoup)
Très intéressant, comme d’habitude. Mais, Tchernobyl, ce n’était pas il y a cent ans ! C’était en 1986.
Cordialement,
J’ai ramassé beaucoup de girolles grises( 2 grands saladiers)des mousserons des bois et 5 ou 6 cèpes(autant pour mon amie qui était avec moi) en 2 sorties .On espère continuer encore quelques semaines mais il est vrai que les cèpes sont assez rares.
Pour ma part je suis dans le parc naturel du Morvan, dans la Nièvre. J’ai repéré des forets de sapins et de feuillus cet été et j’ai trouvé des chanterelles, beaucoup environ 6kg, des girolles moins 500g environs, des bolets jaunes, des bolets rouges, des cèpes à tête noire 3 bons kg, des pieds de moutons, 2 kg, des mousserons des bois. Je ne prélève que les adultes pour préserver le site. Je fais des conserves et en fait sécher.
bonjour
juste une petite précision on trouve des traces radioactives 100 ans après tchernobyl… La catastrophe de tchernobyl a eu lieu en 1986 et nous sommes en 2021 cela s’est donc passé il y a 35 ans ce qui est déjà une longue période mais vous ne pouvez pas dire 100 ans après tchernobyl car ça nuit a la veracité des propos de votre article, par ailleurs intéressant et c’est dommage…
Bien sincèrement,
Alain van Cuyck
Allô, je suis débutante dans la cueillette de champignons mais, j’ai la chance d’avoir une amies qui m’a fait découvrir dès lactaires des épinettes chez moi.
Bonjour Mathilde,
permettez moi une petite remarque sur votre lettre à propos des champignons. En tant que ex producteur de fruits et légumes et vendeur au détail sur les marchés, dont certains sont soumis à de fréquents contrôles, je tiens à vous préciser que l’affichage du pays d’origine est obligatoire sur chaque étiquette de produit.
https://www.economie.gouv.fr/particuliers/reglementation-origine-geographique-produits-alimentaires#
Le fait d’afficher votre propre adresse d’établissement et donc de production (si vous êtes producteur) sur une seule affiche visible, ce qui est aussi obligatoire, n’est pas suffisant. Expérience de contrôle personnel à l’appui de mes dires.
La seule chose que je ne prends pas le temps de vérifier: les champignons sont-ils considérés comme des légumes?
Peut-être à l’appréciation du contrôleur!!! De toutes façons: produits alimentaires.
Marie-Claire
Bonjour, J’ai trouvé dernièrement en forêt des cèpes et proche d’une route des lactaires délicieux. Je n’ai pas osé consommer les sanguins (lactaires) mais je les ai mis, chapeau contre terre, dans un coin du jardin où j’espère ils produiront un jour. Est-ce une erreur d’en déplacer ainsi certaines ? Cordialement.
Bonjour,
Pour Tchernobyl, je suis d’accord avec les autres commentaires! Pour les champignons, j’ai récolté hier une belle quantité de Coprins Chevelus dans les Voirons en Haute-Savoie.
Miam !
Au mois de septembre nous avons trouvé beaucoup de pieds de moutons dans les forêts de l’allier. Et quelques rosés dans le jardin, et bien d’autres mais je ne m’y connais pas trop !
cèpes, coulemelles et girolles dans le jardin.
100 ans après Tchernobyl ! Je suis morte de rire ! Renseignez-vous avant d’écrire des trucs pareils, cela vous fait perdre de la crédibilité ! C’était il y a 35 ans !
Bonjour Camille,
Pas encore eu le temps d’y aller mais hâte. Chez moi dans le pas de Calais, nous trouvons cèpes, bolets et pieds de 🐑 nous en rencontrons d’autres mais ne les connaissant guère on ne prend pas de risque
Belle cueillette à tous
Eh ben, moi, j’ai des champignons aux pieds de mes chênes dont personne ne peut me dire ce qu’ils sont: je ne les ai pas mangés !! Mais quel dommage !!
Beige/bruns, tous tordus/cabossés et poussant à moitié sous terre? Ils poussent volontiers sous les chênes truffiers.
Ma grand mère les ni ommaôt champignons de chêne et ils sont succulents !
Erreur dans votre texte: l’accident de Tchernobyl a eu lieu il y a moins de 100 ans !!!
Je vis en Europe centrale et la cueillette des champignons y est un sport national. Que ce soit en France ou ici, tant que vous ne faîtes pas analyser votre cueillette, le risque de toxicité me semble le même malheureusement. En revanche, je me désole qu’en France il y ait de moins en moins de champigons quand n’importe quel sous bois ici regorgent de mûres, myrtilles, ail des ours, cèpes… Je me demande pourquoi.
Super interessant, moi qui suis bien branché champignons, ça me conviens parfaitement, j’ai appris beaucoup a travers vos temoignages.
Merci
Jean