ortie

On la redoute pour ses piqûres, on la méprise parce qu’elle pousse partout… Et pourtant, l’ortie mérite qu’on la regarde autrement.

Souvent arrachée des fossés et des talus à cause de ses petits poils urticants, elle est pourtant une des plantes sauvages les plus impressionnantes qu’on puisse trouver : à la fois nutritive, médicinale, cosmétique… et délicieuse en cuisine !

Les propriétés de l’ortie : une bombe nutritionnelle

L’ortie est l’une des plantes les plus reminéralisantes de nos régions. Elle est bourrée de calcium, de fer, de magnésium, de potassium, de silice… Sans oublier les vitamines (A, B, C, K).

Elle est :

  • Reminéralisante : elle renforce les os, les dents, les ongles, les cheveux.

  • Dépurative : elle nettoie le sang, stimule le foie, les reins, et élimine les toxines.

  • Tonique : elle aide à combattre la fatigue, la baisse d’énergie, les convalescences.

C’est un vrai coup de boost pour l’organisme, surtout à la sortie de l’hiver ou pendant les changements de saison. Son goût ? Très fin, plus subtil et moins acide que celui de l’épinard. Une merveille quand on sait la préparer.

L’ortie est aussi une alliée des cheveux fatigués. En cosmétique, elle est réputée pour lutter contre la chute des cheveux, réguler le sébum du cuir chevelu, ou encore réduire les pellicules.

Vous pouvez en faire des infusions pour rincer vos cheveux après le shampoing, ou intégrer de la poudre d’ortie dans un shampoing sec maison.

Où et quand la cueillir ?

La meilleure période de cueillette, c’est le printemps. C’est à ce moment qu’elle est la plus riche en principes actifs et la plus tendre au goût.

Mais on peut la récolter toute l’année, avec un peu de discernement. En hiver, ses feuilles sont plus coriaces mais toujours intéressantes, surtout en soupe.

L’ortie pousse partout : bords de chemin, talus, friches, zones laissées à l’abandon. Un bon indicateur : elle ne s’éloigne jamais trop des lieux habités ou fréquentés par l’homme.

Astuces pour cueillir l’ortie en fonction de son usage

  • Pour un usage médicinal, cueillez-la en début de printemps, jeune, avant la floraison.

  • Pour la manger, privilégiez les jeunes feuilles tendres, tout en haut de la plante.

  • Évitez les orties en fleurs ou montées en graines (plus amères et plus fibreuses).

  • Et bien sûr… cueillez toujours avec des gants 😄

Comment cuisiner l’ortie ?

Une fois cuite ou mixée, l’ortie ne pique plus du tout.

Ses feuilles deviennent très douces, presque crémeuses, parfaites pour :

  • Une soupe d’ortie (la recette classique et inratable)

  • Des quiches vertes

  • Des galettes végétales

  • Des pestos

  • Des infusions
  • Ou simplement en légume vert, comme des épinards

Et ce n’est pas tout ! Les graines d’ortie, une fois sèches, sont comestibles. Elles sont riches en protéines et légèrement stimulantes : parfaites pour saupoudrer vos salades, vos yaourts, vos mueslis.

L’ortie est une plante sauvage injustement oubliée, alors qu’elle a tout pour plaire : des propriétés médicinales puissantes, une richesse nutritionnelle impressionnante, des usages variés en cosmétique… et un vrai potentiel en cuisine.

Alors la prochaine fois que vous croisez cette “mauvaise herbe”, n’y voyez plus un danger, mais une opportunité : celle de vous faire du bien, naturellement.😊

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11 recettes pour cuisiner les orties

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