Vous vous souvenez, je vous ai parlé de ces graines que je fais pousser chez moi : des lentilles, des bulbes d’oignon ou d’échalote. Et mon préféré, le gingembre.

Il y avait cette petite racine que je n’arrivais pas à apprivoiser : le curcuma…

Eh bien… je suis enfin arrivée à en faire pousser !

La méthode pour le gingembre – 3 cures dents, un fond d’eau, énormément de patience – ne fonctionne pas. Même en prenant du curcuma bio, rien à faire, j’enchaînais les échecs !

Après avoir abandonné l’idée, j’ai laissé traîner un morceau de curcuma dans un coin. Je n’y prêtais plus attention puis un jour je suis retombée dessus. Et c’est là que j’ai vu un petit bulbe sortir de la racine. Mon curcuma avait germé !

Très vite, le bulbe est devenu un départ de tige. De cette racine sèche et ratatinée, une pousse verte, lumineuse et satinée, a commencé à grandir.

J’ai d’abord bien hydraté le bulbe en l’immergeant totalement. Il devait en avoir besoin parce qu’il absorbé toute l’eau du petit bol !

Puis, je l’ai laissé à l’air libre quelques jours avant de le mettre en terre.

À partir de là, ça a été très rapide.

Une deuxième pousse est apparue après la première semaine en pot.

Puis une semaine plus tard la deuxième tige avait quintuplé de volume ! Le premier départ de tige, lui, s’est asséché.

J’ai trouvé ça si joli que j’ai déplacé le pot pour qu’il ait plus de lumière.

Ça a dû lui plaire parce qu’il m’a immédiatement fait… une nouvelle tige.

Et environ 10 jours plus tard ça a donné ça :

Maintenant, je le regarde évoluer tous les jours, au cas où il voudrait – encore – me prendre par surprise ! 🙂

Alors voilà…

D’habitude je vous donne des recettes, du « comment faire ».

Là je suis bien embêtée… parce que c’est quand j’ai lâché prise que ma racine de curcuma s’est mise à germer. Donc je n’ai pas de « recette » à vous donner !

Ça m’a redonné de l’envie en tous cas.

Je vais m’attaquer à un nouvel objectif, faire germer un noyau de mangue. Je vous en dirai des nouvelles 🙂 Si vous y êtes arrivé de votre côté, laissez-moi un commentaire !

À très vite,

Mathilde Combes