Au fil de mes années de cueillette, j’ai testé des tas de recettes pour préparer ce que je trouvais en forêt ou dans les champs.
Et il y a eu quelques ratés… 🙂
Voilà un petit florilège de mes « recettes sauvages » manquées des 10 dernières années.
Ça va vous faire sourire je pense… et si ça peut vous éviter de les faire aussi, c’est encore mieux !
1. La purée de carottes sauvages
J’avais trouvé une recette de purée de carottes sauvages sur un blog, sans photos et je m’étais dit : allez, tentons !
C’était exactement à cette période de l’année, il y avait des fleurs de carotte sauvage un peu partout.
Toutes les belles corolles blanches que vous voyez sur la photo, ce sont des carottes sauvages. C’est la racine que j’ai voulu cuisiner, comme pour les carottes ordinaires, en me disant qu’il suffit de la cuire puis de la réduire en purée !
Mais… pas si simple !
Problème 1 : une carotte sauvage c’est BEAUCOUP plus petit et dense qu’une carotte cultivée, donc ça s’épluche difficilement. Si vous parvenez à arracher la racine du sol (ce qui n’est déjà pas facile), vous verrez à quel point elle est « dure ». L’épluche-légumes n’arrive pas vraiment à entamer la chair. Le tubercule est si petit qu’on se coupe plus les doigts qu’autre chose.
Problème numéro 2 : la racine est très fibreuse, donc ça se mixe mal. Une fois cuites, j’ai essayé de les écraser à la fourchette d’abord : échec. L’auteur du blog s’était contenté d’un vague « réduisez vos carottes cuites en purée », donc j’ai essayé tout ce que je trouvais. Deuxième tentative au presse-purée : un peu mieux, mais toujours très fibreux.
Même mon mixeur plongeant ne réussissait pas à rendre ma « purée » bien lisse.
Résultat final : une sorte de bouillie, mi gluante (j’avais passé presque 10 minutes à mixer) mi fibreuse… qui a failli coûter la vie à mon mixeur !
Par contre le goût de la carotte sauvage est super bon, super concentré et très vif.
Donc ce que je fais depuis cette tentative ratée, c’est que j’utilise la racine, les fleurs ou les graines pour parfumer d’autres préparations.
Je fais infuser les racines ou les graines dans du lait, je me sers de graines pour les parsemer sur les tartes (ça va très bien avec la tarte aux poires) ou j’utilise les fleurs en déco sur les desserts.
En résumé, j’avais juste les mauvaises indications…
2. La salade de plantain
Cette recette de plantain venait d’un magazine de jardinage. En fait, il n’y avait pas vraiment de recette, c’était une suggestion pour utiliser les feuilles de cette plante qui pousse sur tous les chemins.
C’est bon pour tout un tas de choses : à commencer par nos intestins et notre peau (c’est un remède de grand-mère contre l’eczéma). Alors je me suis dit que j’allais essayer !
Le problème n’est pas vraiment la complexité de la recette : pour faire une salade il suffit de laver les feuilles puis de les assaisonner !
C’est juste que le plantain cru n’a pas un goût très fort et a une texture très coriace. J’ai eu beau laisser patienter une demi-heure dans la vinaigrette, les feuilles étaient toujours aussi fermes, pas très agréables à mâcher à cause des 5 nervures épaisses qu’on voit sur chaque feuille.
Bon, ça se mange, mais je dois avouer que sous cette forme… ce n’est pas vraiment un plaisir.
Mon conseil me vient d’un chef étoilé : faites cuire votre plantain, il deviendra tout fondant, et même frire si vous pouvez. A température pas trop haute. Son goût se rapprochera alors de celui de la sardine, c’est super bon, ça n’a rien à voir avec la salade difficile à mâcher de mes débuts 🙂
3. Les épinards sauvages pas assez cuits
J’étais en montagne et on m’avait dit que c’était possible de manger ces longues feuilles triangulaires que j’avais croisées sur le versant voisin… que les gens du coin appelaient « épinards sauvages ». J’ai appris plus tard que leur vrai nom était « chénopode bon henri » ou Blitum bonus-henricus.
Alors je les ai fait fondre à la poêle, comme j’aurais fait pour des épinards, dans un peu de beurre.
Ce que je ne savais pas c’est que quand ils sont en fleur aux alentours de juillet-août, les épinards sauvages sont super amers. À la première fourchette de mes « épinards », j’ai compris que j’allais avoir du mal à terminer mon assiette 🙂
Mon conseil : à cette saison, mieux vaut d’abord faire bouillir les épinards sauvages 1 minute dans de l’eau pour évacuer leur amertume.
Ça marche très bien. Ensuite vous les faites revenir à la poêle, leur goût sera doux et sucré, très bon 🙂
Une technique qui change tout
C’est souvent un geste technique simple qui fait qu’on rate ou réussit un plat de plantes sauvages…
Leur cuisson n’a souvent pas grand-chose avoir avec celle des légumes qu’on connaît, leurs feuilles sont plus délicates, leurs parfums s’apprivoisent autrement.
Mais une fois qu’on maîtrise bien leur préparation, les plantes sauvages sont bien plus « vives en goût » que n’importe quel légume.
Je vous parlerai bientôt des recettes d’un chef cuisinier, spécialiste des plantes sauvages, qui m’a beaucoup appris. Depuis que je l’ai rencontré je note toutes ses petites techniques au fur et à mesure que je les entends, par exemple :
- comment bien faire croustiller ses beignets d’acacia et éviter qu’ils ne soient trop « bourratifs »,
- comment garder la belle couleur rouge des pétales de coquelicot quand on en fait une confiture,
- comment cuire la berce pour lui donner un goût d’asperge…
Je vous explique tout ça très vite,
À très bientôt !
Mathilde Combes
Merci merci Mathilde pour toutes ces belles idées, ces précieux conseils !!!!
On a l’impression qu’une amie partage avec nous ses aventures nature et du coup on s’y met !
Toute belle fin d’été,
Marie
Merci j’adore mais j’ai quand même peur de cueillir des plantes toxiques
Merci 🙏 pour tout
Béatrice
Super ces conseils de non-tests ! Pourriez vous montrer de près les fleurs et tige de carottes car j’ai parfois un doute et peur de les prendre pour des plantes non comestibles. Merci
La carotte sauvage, bisannuelle, se récolte la première année lorsqu’elle développe une rosace, les feuilles ressemblent à la carotte cultivée, la racine a l’odeur de la carotte.
Bonjour Mathilde,
Merci pour votre lettre remplie d’astuce et d’informations précieuses et très importantes.
J’ai testé la salade de plantain et le secret est de la laisser macérer toute une nuit dans la vinaigrette, ce qui la rend plus tendre… personnellement j’ai bien aimé 👍🏼
Au plaisir de vous lire, cordiales salutations et très belle journée ☀️
Carole
Un grand merci pour tous ces partages généreux.
Bonjour, la confiture de coquelicots je ne connais pas. Votre recette m’intéresse, je fais toutes sortes de confitures que j’offre aux amis et la famille. Je faisais des liqueurs avec du calvados de campagne a petit prix on n’en trouve plus car trop cher et de l’alcool a 90 que j’acheté en pharmacie maintenant il n’en vendent plus et sur internet il faut être pro .Si vous avez des idées a me soumettre je suis preneuse merci pour vos recettes qui sont idéales .
Bonjour Mathilde,
Merci pour tous vos conseils précieux , je ne sais plus comment je suis venue à recevoir vos lettres mais ce n’est qu’un réel plaisir, vivant au milieu de la nature je sais à quel point elle est riche et généreuse .
Merci pour toute votre générosité
Belle journée
Valérie
Bonjour. Merci pour ce courrier. J’attends de recevoir vos suggestions pour garder les pétales de coquelicot rouges. J’ai fait du sirop cette année, la première, et il a bien réussi. Quant au plantin, j’en mange pratiquement tous les jours, mélangée à des feuilles de pissenlit (qui se cueillent toute l’année).
Dans l’attente de vous relire, meilleures sls du Sundgau
des lectures, des infos du bonheur!!! merci
Bonjour,
Juste un petit mot pour vous remercier de vos partages, c’est vraiment agréable de lire vos mails.
Merci pour tous vos conseils super intéressant !
Au sujet des carottes sauvages, il faudrait préciser comment différencier la carotte sauvage de la cigüe toxique voire mortelle…
Au sujet du plantain : recette très intéressante du sirop de plantain par Maria Treben.
Bonjour, merci infiniment pour ces petits trucs. Je ne suis pas experte des plantes sauvages mais au moins grâce à vous et vos trucs je suis moins bête et plus curieuse de ce qui m’entoure alors MERCI !
A propos de la carotte sauvage: c’est une plante bisannuelle, elle doit être récoltée la première année.
Votre photo montre une plante au cours de sa deuxième année, la première année elle développe une rosette,
c’est le moment de consommer racines et feuilles.
bijour ma chere Mathilde.
un grand plaisir a vous lire .
merci
Super ! Jolie lettre !!
le chénopode Bon Henri ressemble furieusement à l’arroche que j’ai planté dans mon jardin. Très prolifique, cette plante pousse très haut (plus d’1m50). Elle se ressème toute seule. Ses feuilles ont en effet un goût d’épinard en plus doux, la seule contrainte est d’enlever la petite tige (coriace) de chaque feuille . La congélation est possible, sans même blanchir les feuilles.
Grand Merci pour l’astuce de cuisson des épinards BonHenri! j’avais abandonné l’idée de les manger
J ÁDORE TOUTES VOS RECETTES,HELAS JE FAIS RI4EN ,car j´ai tellement peur de me tromper de plantes
que je ne fais que lire et me r4egale e vous lire
dommage
be4tty
Pour le plantain, il faudrait mentionner « plantain lancéolé » (en forme de lance), car il en existe une autre variété, le plantain majeur (plantago major), à feuilles ovales ou rondes.
Mathilde, je lis et découvre avec grand plaisir les joies de la gastronomie ancestrale! bravo Bernard Leveel
Bonjour,
J’ai trouvé toutes ces recettes très intéressantes, vivement la suite et merci de partager avec nous les lecteurs.
à bientôt
Bonjour,
J’ai trouvé toutes ces recettes très intéressantes, vivement la suite et merci de partager avec nous les lecteurs.
à bientôt
Ma chère, les carottes sont bisannuelles, elles se récoltent la 1′ ére année, et comme d’autres plantes la 2′ éme , la racine devient fibreuse. ( ex. le panais)….
C’est génial, 1 gd merci pour tout ces détails très utiles. Et bravo aussi pour les photos super nettes et précises.
Je cueille qq plantes sauvages, mais vraiment uniquement celles que je connais depuis longtemps. Surtout pour en faire des tisanes. Sauf les orties que l’on déguste presque toute l’année en soupes chaudes ou froides, un régal !!! Pour les fleurs de carottes j’ai trop peur de me tromper avec d’autres ombellifères blanches qui pourraient m’empoisonner. Le plantain, pas de confusion possible, je l’intègre cru ds mes salades, mais ciselé hyper fin. Car cuit il perd + de la moitié de ses propriétés. Encore merci pour tous ces renseignements précieux. « La Beauté nait du regard de l’homme, mais le regard de l’homme naît de la nature » Hubert REEVES
Bonjour à vous et merci pour les infos sympas. Je fais du kéfir mais n’ai pas encore essayé la recette à la menthe
J’habite en pleine campagne et dans mon petit jardin, (uniquement à base de compost), une quantité de plantes sauvages poussent et j’adorerais déguster de la confiture de pétales de coquelicots seulement …. je suis tellement ravie d’avoir des coquelicots que je n’ai aucune envie de leur arracher les pétales ! En revanche j’avoue utiliser les pétales du millepertuis SAUVAGE (mais je laisse des fleurs sur les tiges !) qui macèrent pendant un à trois mois dans un bocal en verre rempli d’huile végétale en plein soleil : bon pour et les massages sur les chevilles fatiguées par ex. Et
J’ai expérimenté, avec un succès qui me sidère encore, du miel tartiné immédiatement sur une brûlure faite sur la main avec de la gelée de coings bouillante . ON m’avait dit que je garderais la cicatrice à vie : la brûlure (2e degré) me traversait totalement le dessus de la main. Non seulement je n’ai aucune cicatrice mais ce que j’ai apprécié le plus c’est la douleur stoppée dès l’application de miel
Bien sûr j’avais renouvelé l’application, mis une gaze maintenue par une bande velpeau
Que vive la nature
Je dégusterais volontiers de la confiture de pétales de coquelicots mais … je suis tellement contente d’en avoir autour de moi que je n’ai pas envie d’arracher les pétales ! J’utilise en revanche les pétales de millepertuis macérés dans de l’huile végétale (mais je laisse des fleurs sur les tiges ce qui ne « déshabille’ pas la plante)
Vive la nature et merci pour les recettes, j’utilise du kéfir mais ne l’ai pas encore expérimenté avec de la menthe
A bientôt
Je vous remercie pour le partage de vos expériences avec les plantes sauvages ainsi que pour vos bons conseils.
Je pense que la carotte sauvage n’est pas au meilleur de sa forme quand elle fleurit. Comme beaucoup de plantes, cultivées ou non, il vaut mieux les utiliser AVANT la floraison, quand la sève se concentre dans la racine, et pas dans les fleurs, pour survivre et se reproduire…
Malheureusement,ici en Californie du Sud, nous n’avons pas les memes plantes. Mais j’ai suivi des instructions d’un Indien a propos des plantes sauvages curatives. Tres interessant. Je ne prend jamais de medicaments et je mange sainement. Je n’ai jamais fume de ma vie et je consomme tres peu d’alcool. Merci beaucoup pour vos intructions tres interessantes.
Bonjour ! Je trouve absolument extraordinaire tout vos messages et infos nature… vos essais, et réussites ou parfois avec un petit couac, je vous lis à chaque fois avec impatience et grand plaisir. Merci beaucoup de partager toutes ces expériences avec nous !!
Gin
Merci Mathilde pour vos bons conseils. Pourriez vous faire une photo en gros plan de la carotte sauvage pour ne pas la confondre avec la cigüe . Une photo comparative des deux pour voir la différence. Merci.
Bonjour,
juste une idée: quand l’herbe du Bon Henri est trop dure ou amère, il faut l’hacher et l’incorporer dans un cake salé, c’est excellent !
Bravo et merci de nous faire partager tes expériences malheureuses. Trop souvent on évite de parler de ses échecs ou pourquoi il faut utiliser telle méthode plutôt qu’une autre.
¨Pour le plantain, il est bon de dire quelle espèce car le grand (P major) est plus coriace que le lancéolé. Le plus tendre est celui dit corne de cerf (terrain sableux); il est même cultivé par les maraichers. Par contre c’est encore le moment de récolter les tiges avec les graines pour les donner cet hiver à nos amis les oiseaux. Je ne sais pas si on peut cuisiner ces graines mais rien ne semble s’y opposer. A tester.
Pour moi une expérience malheureuse cette année : presque toutes mes bouteilles de pétillant de sureau ont explosé; (pourtant des bouteilles champenoises !) pour quelques-autres la solution s’est tournée en vinaigre (que je laisse vieillir dans un pot en grès). Je n’ai pas d’explication si ce n’est la chaleur du moment. J’ai utilisé la même recette que les années précédentes.
Encore merci de vos conseils.
Christian Deconchat
Bonjour DECONCHAT,
Concernant le pétillant de sureau et suite à quelques « éruptions incontrôlées » je veille à limiter la quantité de levures résiduelles au moment de la mise en bouteilles. Pour ce faire après avoir filtré ma préparation, je la laisse décanter et après je soutire le liquide plutôt que de le verser. J’utilise pour siphonner un petit tuyau plastique du genre utilisé en aquariophilie.
Après il m’arrive de vérifier de temps à autres que la pression n’est pas trop forte en actionnant le bouchon (bouteille inclinée pour éviter le geyser).
Bonjour Mathilde,
Article intéressant….de quoi nous permettre d’éviter les inconvénients.
Merci 🙂
Merci beaucoup pour le partage de vos déconvenues pour nous éviter de faire les mêmes erreurs.. J’utilise souvent les fleurs de mon « champ » pour agrémenter mes salades et autres crudités et c’est toujours un plaisir, Je bichonne le plantain qui me fait l’honneur de pousser dans mes allées. Je laisse les coquelicots envahir mes « plates bandes » pour en manger les pétales de fleurs…… et quel bonheur de parsemer mes salades de pétales de roses rescapées d’anciennes cultures de roses à parfum, redevenues sauvages avec les pétales de fleurs d’églantine issue de mes vieux rosiers retournés à leur origine. Et puis, les soucis qui se resèment à leur gré, les violettes, les fleurettes de camomille sauvage. Je n’ose pas encore me lancer à utiliser les racines. Donc merci chère passionnée vous me remontez le moral !
Bonne continuation,
Michelle
Merci pour vos conseils
Bonjour,
Je cueille en fin d’après midi les feuilles sauvages que je vais déguster cuites à la vapeur douce avec mes légumes du soir. Les grandes feuilles de plantain lancéolé, de pissenlit, d’ortie,parfois de rumex, selon mon envie ; j’ai même tenté hier, de très jeunes feuilles de chardon dont les piquants étaient encore souples. Je les tronçonne après nettoyage et je les adjoint en fin de cuisson pour qu’elles conserve le plus possible leurs propriétés. J’apprécie beaucoup la très légère amertume qui s’ensuit. Délectable avec une cuillère à soupe d’huile de coco et une cuillère à soupe de lacto fermenté fait maison et un mélange d’épices.
bonjour,
merci pour ces conseil.
bonne journée
Ah oui ,avec les photos c’est mieux !
Plus beau plus clair !!
Bravo Mathildes, vous venez de me donner envie d’aller explorer la forêt voisine. C’est un succès total. Merci
Elisabeth du Canada
bonjour
juste pour vous dire en passant discrètement que vous pouvez aussi faire des beignets avec les fleurs de carottes sauvages
voila une autre petite astuce pour changer les menus
Merci beaucoup pour votre info. Mais j’aimerais me désabonner de votre info lettre et je n’ai pas trouvé où le faire . fguilbert@videotron.ça merci!
Merci pour ces magnifiques idées. J’ai longtemps pris du plantain en gélules et c’est vrai que cela m’avait soigné un eczéma.
Voilà, un bon bout de temps, que j’ aimerais en goûter et voilà que mon voisin, ai venu m’aider et hop sur la tondeuse.
Pourtant, en rentrant de vacances, les petit piquet était mi, pour tourner autour…
Que voulez-vous, c ‘ est comme cela.
Je lis vos mails avec un grand intérêt et commence à m’intéresser aux plantes sauvages . A part les orties je n’ai rien testé encore . Mais le plantain me fait de l’oeil . Le plantain de mon jardin a des feuilles rondes . Est il comestible ?
Merci
Colette
Merci pour l’article.
Attention « Leur cuisson n’a souvent pas grand-chose avoir avec celle des légumes » s’écrit « Leur cuisson n’a souvent pas grand-chose à voir avec celle des légumes ».
A bientôt
Hâte de lire les recettes des plantes sauvages.
Vous êtes un puits de science.
Bonne journée
Bonne journée
Hâte de lire les recettes du chef pour les plantes sauvages.
Vous êtes un puits de science
Bonne journée
Je consomme un grand nombre de plantes’sauvages’:pour le plantain,je ramassé les jeunes feuilles qui viennent de pousser,je les émincés fin aux sciseaux et les mélanges avec,ciboulette,ou basilic..etc
Par contre,je ne voie aucun intérêt à les cuire !!!
Cordialement.
Eliane.
Merci pour toutes ces recommandations.
Cordialement.
Si les feuilles de plaintain et pissenlit ne sont plus jeunes, elles sont plus coriaces et trop amères pour être consommées crues.
Merci pour toutes ces astuces très utiles. En ce qui concerne la carotte sauvage , n y a t-il aucun risque de confusion avec une autre ombellifère toxique ?
Tricia
😊😎
Le truc avec la carotte sauvage, c’est que c’est une bisannuelle, donc la racine quand la plante est en fleur elle est dans sa deuxième année. Or, c’est dans sa première année qu’il faut récolter la racine, elle est beaucoup moins dure. Evidemment, sans la fleur, c’est un peu plus difficile à reconnaître 😉
merci pour toutes vos recettes. j adore et je partage.
SUPER ,MERCI POUR TOUTES SES RECETTES
Je fais déjà, des soupes d’orties avec des blettes ou épinard, ou en cake très bon aussi
Je fais de l’ail noir avec mon appareil, c’est très bon
Pissenlit en salade et en confiture excellent
Vraiment passionnant, cet article, et instructif. Bravo et merci !
Bonjour, ce que j’aime dans les salades d’herbes sauvages c’est la disponibilité immédiate de ce que me donne le jardin, tous les soirs, ou presque, je sors mon bol à la main et hop, je ceuille les feuilles jeunes de plantain, des mourons des oiseaux (à petites fleurs blanches !), le lamier avec ses fleurs violette ou blanche selon, de pâquerette (fleurs aussi), de pissenlit. Puis je lave juste à l’eau vinaigrée pour enlever les parasites et la terre, j’assaisonne (huile d’olive et citron ou vinaigre de cidre) et puis là, je déguste. Mille saveurs dans mon palais, bonne mastication (elles sont consistantes mes petites sauvages) et quand on sait qu’il faut bien mastiquer pour bien digérer c’est donc tout bonus, je prend bien mon temps parce qu’à la fin je suis toujours un peu frustrer qu’il n’y ait plus rien dans mon bol. Voilà, que du bon, je précise que je les « taille » toute à la main en bout de 1 à 2 cm pour les plus grosses. Bonne continuation à vous, je suis contente de vous lire, vous apportez tellement d’eau à mon moulin. Merci encore.