
En ce moment, je me régale avec l’ail des ours ! La saison est courte, alors j’en profite au maximum ! Lors de ma dernière récolte, j’ai préparé un délicieux pesto à l’ail des ours maison et je me suis rendue compte que je n’avais jamais partagé avec vous ma recette en détail. En prime, je vous donne une idée originale pour le consommer, et changer de l’éternel plat de pâtes au pesto.
Bien laver les feuilles
Le pesto se déguste cru : veillez donc à bien nettoyer vos feuilles pour éviter tout parasite.
Pour ce faire, lavez vos feuilles à l’eau froide pour enlever des résidus de terre éventuels, puis mettez-les dans un grand récipient.
Versez 8 volumes d’eau pour 1 volume de vinaigre blanc, et laissez tremper pendant une quinzaine de minutes.
Rincez soigneusement vos feuilles puis essuyez-les pour absorber l’excédent d’eau.
Ma recette du pesto à l’ail des ours
Pour réaliser un petit pot de pesto, vous n’avez pas besoin de grand chose :
- 50 g de feuilles d’ail des ours (soit environ 50 feuilles)
- 15 g de noix (vous pouvez utiliser des pignons, mais j’adore le goût des noix avec l’ail des ours !)
- 15 g de parmesan
- 1,5 cl d’huile (j’ai utilisé de l’huile de colza pour ne pas masquer les saveurs)
Mélangez tous les ingrédients dans un récipient et mixez par petits à-coups pour éviter de chauffer la préparation et préserver les nutriments.
En quelques secondes, vous obtiendrez une belle pâte verte aux reflets presque fluorescents !
Il ne reste plus qu’à transvaser le tout dans un pot.
Vous pouvez le stocker quelques jours au frigo, mais généralement il ne fait pas long feu !
Vous pouvez l’utiliser comme un pesto normal, et relever un plat de pâtes par exemple.
Mais pour changer un peu, j’ai opté pour des toasts de patate douce.
Et avec les feuilles restantes, j’ai préparé des chips croustillantes.
J’ai servi tout ça à l’apéritif et ça a rencontré un vif succès !
Avez-vous d’autres recettes à l’ail des ours à partager ? Quelle est votre recette sauvage favorite en cette saison ? Vous pouvez me laisser un commentaire.
Marrant, je suis allé faire ma première (petite) récolte hier, veille de la réception de cet article : 10kms de crapahutage.
Pas bête, les noix. Pour ma part, je remplace les pignons par des graines de tournesol, moins chères.
Mon huile de colza a un goût trop prononcée pour moi, je mets de l’huile d’olive, plus chère.
Bonjour,
Il est vrai que cette préparation est excellente.
Cependant, pour le pesto d’ail des ours, il est préférable, avant de le broyer, de découper aux ciseaux les feuilles en bandes assez minces afin de réduire les fibres pour obtenir un pesto crémeux.
Bien cordialement,
Magali
J en fais chaque année délicieux avec des pâtes.
Bonjour! C’est super ces recettes qui conservent toute la saveur. Dimanche, j’ai ceuilli des petites pousses d’orties. Je les ai bien lavées et mises dans le petit hachoir pour le persil. Il faut un peu de patience. Ensuite je les ai mises dans un bol avec un petit peu de sel et des amandes que j’achète déjà réduites en petits grains ( pas de la poudre) et j’ai aussi bien ajouté de l’huile de colza. Le résultat? Sur une tartine de pain grillé, c’était divin! Bonne journée et à bientôt. Anne
Je suis ge pose no on doit pas metter huile de colza (orrore!) seulment huile de olive!
Sablés ail des ours
15 feuilles ail
60 g beurre
60 g parmesan
80 g farine
30 g pignons de pin ou amandes
mélanger beurre farine et parmesan au robot
ciseler et incorporer l’ail des ours
puis ajouter les pignons ou les amandes hachées grossièrement
faire 1 boudin dans un film alimentaire et mettre au frais au moins 30 min
four 180 d°
faire des tranches de 5 mm et cuire 12 min
Bonjour
J’ai ramassé des boutons des fleurs et je les ai préparé en lacto -fermenté(eau et sel)
Il n’y a plus qu’à attendre
Belle journée
Ps je vais essayer votre récente avec du parmesan végétal
Bonjour,
Est-ce que cette méthode de nettoyage de l’ail des ours préserve aussi de la bactérie causant le botulisme? J’ai entendu dire que seule la cuisson pouvait l’éliminer.
Merci
Bonjour,
Le risque 0 n’existant pas, il faut toujours faire attention où vous cueillez, privilégier les endroits éloignés des bords de chemins et choisir de jolies feuilles. Mais, effectivement, pour éviter tout risque, la cuisson reste le moyen sûr.
A très vite,
Mathilde