Est-ce que vous saviez qu’on pouvait manger ça :
Parce que moi… pas du tout.
Du lichen des bois, tout juste arraché à sa branche, ça ne me disait pas grand-chose.
Pour moi, les lichens avaient le charme bizarre des champignons toxiques : couleurs pétantes et enlacements compliqués. Je les ai toujours trouvés étrangement beaux, mais limite inquiétants.
Bref : je ne me serais jamais amusée à en cueillir.
Il y a tout juste une semaine, j’ai découvert qu’en Norvège, on le préparait comme un légume. En bouillon clair, frit, ou juste mélangé à la pâte du pain, pour lui donner un goût plus profond.
Pendant l’hiver, pour réchauffer le corps.
Ça m’a donné envie d’essayer…
Bouillon de forêt
C’est devenu un ingrédient hyper recherché dans les cuisines ces dernières années.
Il capte le parfum des écorces, des sous-bois et des pierres sur lesquels il grandit, (presque comme une éponge) et parfume les préparations avec ce goût de sous-bois qu’on trouve difficilement ailleurs, à part dans quelques champignons.
Vous faire un bouillon de lichen, c’est comme préparer un condensé doux des goûts de la forêt : résine, racines, sève et pluies.
Les premiers à le populariser ont été les chefs des pays nordiques, où on mange des lichens depuis des siècles.
Comme il pousse sous les températures les plus extrêmes (jusqu’à -70°C, sous la neige, le vent, le gel…) c’est un des rares aliments qu’on pouvait encore récolter au beau milieu de l’hiver, en temps de famine, et cuisiner quand rien d’autre ne poussait.
Pour les hommes comme pour les troupeaux de caribous, qui ne se nourrissent presque que de ça à la saison froide, il remplit le ventre et régénère le corps.
Petit à petit, les cuisines d’un peu partout dans le monde se sont mises à ressortir les vieilles recettes norvégiennes et suédoises de leurs tiroirs :
5000m d’altitude, 70°C, 2 guerres et 3 générations : il en faut beaucoup pour le tuer
Vous l’avez peut-être déjà remarqué avec les plantes de la montagne : plus une espèce vit en milieu hostile, plus elle développe de principes actifs pour survivre, et donc plus elle est intéressante sur le plan médicinal.
Et le lichen est particulièrement coriace : il a en lui de quoi résister aux vagues de froid mais aussi aux longues périodes de sécheresse, aux bactéries pathogènes, aux prédateurs … Il pousse aussi jusque dans les déserts (à plus de 70°C), et peut survivre des mois sans la moindre goutte d’eau.
Une expédition a retrouvé un spécimen vieux de 1000 ans a 5000m d’altitude, sur l’Everest.
Imaginez ses ressources, pour pouvoir survivre dans de telles conditions ! Comme il n’a pas d’épines, de poils ou de stratégies de dissimulation, ce qui lui permet de se défendre des envahisseurs, ce sont seulement ses principes actifs…
Ce sont eux qui intéressent de plus en plus l’industrie pharmaceutique.
Cicatrisant, anti-inflammatoire, anti-viral : le petit médecin des forêts
Les lichens sont tellement riches en composés antibactériens, antifongiques et antiviraux qu’ils servent souvent de « pansements » aux arbres de la forêt, comme ici :
Quand une souche ou une branche est coupée, vous verrez probablement toute une colonie de lichen se développer sur la blessure, comme pour cautériser la plaie… Ils remplacent l’écorce, pour protéger le tronc nu des agressions des UV, des intempéries et des parasites.
C’est exactement pour ces vertus protectrices que l’industrie pharmaceutiques s’intéresse à eux !
On a reconnu en laboratoire les propriétés antivirales tous les lichens du genre Umbellicaria, contre le virus de la grippe notamment.
Les dernières études lui ont trouvé des substances insecticides, anti-inflammatoires et antibiotiques dans les lichens Usnea longissima, hyper efficaces dans les affections pulmonaires par exemple…
De soigner les forêts, à soigner les humains, il n’y a qu’un pas, on verra dans les prochaines années si la recherche le franchit 🙂
Il ne pousse que là où l’air est pur
En attendant, si vous voulez en trouver, je n’ai qu’un seul conseil à vous donner : allez là où l’air est pur.
Comme ils captent ce qui flotte dans l’air, sur les troncs d’arbres et les roches pour vivre, ils sont particulièrement sensibles à tous les types de pollution atmosphérique.
Résultat : ça m’étonnerait beaucoup que vous en voyiez en ville, ou dans une zone industrielle, aux abords d’une autoroute… Alors qu’ils poussent littéralement partout dans les bois protégés des campagnes préservées, il suffit de détacher vos yeux du chemin pour en trouver.
Il y en a quand même un plus facile à trouver (et à manger) que les autres
Attention, parce qu’il n’y en a que quelques-uns comestibles. Les autres sont très amers, parfois toxiques, et pas forcément très bons au goût.
Sous nos latitudes, la star des lichens, c’est lui :
Le lichen Évernie du prunelier (Evernia prunastri)
Il a un petit arrière-goût sucré, en plus de son agréable parfum de sous-bois.
C’est le lichen le plus répandu sous nos latitudes, particulièrement sur les branches des chênes, des prunelliers, des cèdres… La face du dessus est gris-vert, tandis que celle du dessous est nettement plus claire : gris-blanc.
Pour le manger, voilà la recette que j’ai essayée, et que je trouve vraiment pas mal !
Des beignets de lichen croustillants.
1. L’étape la plus importante, pour tous les lichens, c’est d’abord de bien les faire bouillir, au moins une vingtaine de minutes, pour se débarrasser de son amertume et des acides indigestes qu’ils contiennent quand ils sont crus. Vous pouvez aussi le laisser macérer dans un bol d’eau froide 1 h ou 2 avant de le cuire, si vous voulez être sûr de le débarrasser des résidus de mousse, etc.
2. À la fin de la cuisson, vous pouvez récupérer l’eau de cuisson pour vous faire un bouillon (avec quelques légumes et un peu de gingembre, je trouve que ça ressemble un peu à un bouillon thaï).
3. Égouttez votre lichen bien cuit et roulez-le dans la maïzena (c’est mieux que la farine, parce que c’est plus fin, ça le rendra bien croustillant), avant de le plonger 2 minutes dans une huile à 180 degrés.
Il devrait ressortir croustillant de votre friteuse et avoir une couleur un peu plus claire. Vous pouvez saupoudrer ça sur vos salades, vos soupes, vos tartines au fromage frais : ça change et c’est bon.
Voilà, j’espère que vous regarderez autrement ces petites éponges bizarres qui poussent un peu partout dans nos sous-bois, parce qu’elles en valent la peine !
À très vite,
Mathilde Combes
Merci Mathilde pour ce partage sur les lichens. C’est vrai qu’on en trouve partout en forêt mais il faut oser sauter le pas pour les cuisiner! 😅
pardonnez moi , mais je trouve cette idée néfaste , de s attaquer aux lichens des forêts . Encore un trésor de la nature auquel le prédateur homme va s attaquer ! maintenant , on va éplucher les arbres , la pauvre forêt ! un lichen ( surtout ceux qui poussent sur la pierre , les dorés , mettre très longtemps à pousser ; je les vénère comme des ancêtres , certains sont vieux de 50 ans . Et vous poussez les gens à aller les racler , les arracher des arbres pour en faire des beignets . Je m étonne que des gens comme vos n aient pas eu conscience de cela .
C’est terrible quand chacun voit midi à sa porte où ne perçoit rien d’autre que le bout de son nez.
L’ignorance a de beaux jours devant elle.
Allez sur les sites de jardinage ou de cultures, ou simplement de personnes qui s’occupent de la santé de leurs arbres.
Bien que tous ce sites soient d’accord pour dire que les lichens ne sont pas dangereux pour les arbres (parce que tout le monde le dit) les gens qui possèdent des arbres recouverts de lichen ne sont pas du tout de cet avis, parce qu’ils vivent la situation, ils achètent des antifongiques, ils les fabriquent, ils les brossent, et à leur grand étonnement et désespoir, cela revient inexorablement. Ca! c’est vrai, et c’est ainsi depuis que le lichen existe!
Ils sont tous d’accord pour dire que leurs arbres finissent par mourir à cause du lichen, et ça c’est faux!
Simplement ils croient que le lichen envahi leurs arbres et qu’ensuite ceux-ci dépérissent et meurent, c’est ce qu’ils voient! Mais ils se trompent, c’est l’inverse qui se passe, leurs arbres vieillissent et plus ils sont près de la mort plus il y a de lichen. Allez leur faire comprendre ça s’ils ne se sont jamais intéressé à ce qu’est le lichen et surtout comment il se nourrit! Comme je le disais, l’ignorance a de beaux jours devant elle.
Et vous vous n’êtes pas moins ignorant, avec des lambeaux de phrases incongrues comme :
– « de s’attaquer aux lichens des forêts »
– « on va éplucher les arbres, la pauvre forêt ! »
– « certains sont vieux de 50 ans »
– « vous poussez les gens à aller les racler , les arracher des arbres pour en faire des beignets »
Si vous étiez moins ignare, vous sauriez que s’attaquer aux lichens c’est comme donner un coup d’épée dans l’eau!
Personne n’épluche les arbres, le lichen se décolle. Allez donc plutôt éplucher vos patates! À ce propos, saviez-vous que la meilleure manière de garder tous les oligo-éléments et toutes les vitamines de vos pommes de terre dans vos pommes de terre, c’est justement de ne pas les éplucher, de les faire cuire avec leur peaux et tripler le gros sel dans leur eau de cuisson, cela permet de garder tous leurs riches éléments à l’intérieur. Une fois cuites, là seulement vous enlevez leur peau, sinon, c’est un simple féculent pauvre en nutriment.
Certains sont vieux de 50 ans? rajoutez 2 zéros cher Bonnays, on a retrouvé partout des lichens vieux de 5.000 ans!
Il faut savoir de quoi l’on parle avant de juger. Et comme d’habitude ce sont les plus ignorants qui donne le jugement le plus sévère, pourquoi? Trop long à expliquer ici, mais vérifiez vous-même, vous verrez.
Vous y allez un peu fort ! Mathilde nous donne toutes ces astuces pour qu’on découvre la nature dans tt ses aspects !
J’ai une maison sur 3000 m2 en lisière de forêt à 500m d’altitude dans la Loire et tous mes arbres sont recouverts de lichen que je met beaucoup d’ardeur à enlever croyant que ça les abîmait. Après la lecture de votre article je vais bien les observer. J’ai 2 chênes, et je vais vite aller voir si je trouve ce fameux lichen. Merci pour vos articles qui sont vraiment informateurs et nous font découvrir beaucoup de choses i. Bonne journée Marie
En outre , pour être plus douce ( puisque mon commentaire est dit « en attente de modération » j ai pourtant été polie et correcte dans mon expression), ne préférez vous pas voir les arbres habillés de poésie , de formes et de couleurs lichen , plutôt que de recettes de cuisine, quand vous vous promenez en forêt . Vraiment , votre article me fait peur , car il montre que, décidément, l humain s attaque à tout . Nous ne sommes pas encore en train de mourir de faim qu il faille lécher les arbres . je comprends que les chinois l aient fait sous Mao , nous , pas encore
Je vais essayer merci
Bonjour
Votre article sur les lichens est fort intéressant mais justement sa longévité porte en elle des effets adverses en particulier de conserver toutes les traces toxique y compris radiologiques.
À cette fin la CRIIRAD collecte du lichen à proximité des centrales et sites nucléaires selon et dans laxe indiqué par la rose des vents locale, afin de dépister les éventuelles retombées liées à ces sites.
Ces retombées pouvant venir d’ailleurs, le dernier exemple notoire étant celui de Tchernobyl. C’est beaucoup plus pérenne que les champignons.
Bonne journée
Merci vivement pour ces informations et explications, j apprécie d autant plus que vous proposez des recettes faciles et incitantes !
Avec tous mes encouragements
Annie
Bonjour Mathilde
Merci pour cet article passionnant.
Moi aussi, je n’aurai jamais imaginé pouvoir déguster du lichen.
J’espère qu’il sera préserver même si l’homme lui découvre des intérêts particuliers pour la santé.
Belle journée
Isabelle
C’est une très bonne initiative ; nous faire partager vos découvertes , inédites certes,mais très constructives ! le pain ,est un aliment essentiel dans la vie,au quotidien ; fille de boulanger,dès mon plus jeune âge, j’ étais au fournil avec mon père, un passionné de son métier, les pains divers et variés, les odeurs : de merveilleux souvenirs !!
passionnant ! merci beaucoup pour toute votre inventivité !
Si je comprends bien nous allons enlever la protection des arbres pour nous protéger. Et la destruction des arbres détruit l’équilibre de la nature et donc notre lieu de vie?
Bonjour chère Véronique, vous m’avez fait bondir avec des propos tout à fait décalés et même malsains, je m’explique.
Vous dites :
« Si je comprends bien … », j’ai bien peur que vous n’ayez rien compris.
» Nous allons enlever la protection des arbres pour nous protéger » ? C’est à la fois complétement hors sujet, il n’a jamais été question ici « d’enlever » une « protection » pour « protéger » qui ou quoi que ce soit.
Votre interprétation est absolument extrême infondée et fausse.
Votre « bon sens » devrait ne pas vous faire oublier que vous êtes ici, sur un site qui protège et qui aime la nature, en apportant à ses lecteurs une meilleure connaissance de celle-ci, et pourquoi pas, dans cet article précisément, une recette de cuisine utilisant un élément végétal qui ne nous est pas familier. Quoi de plus surprenant, de plus intéressant et de plus imaginatif !
Et sincèrement, avec la meilleure volonté du monde, quel rapport y a-t-il avec vos élucubrations ? Car il ne s’agit pas d’autre chose, vous « interprétez » d’une manière infondée, (et avec déjà une idée en tête que vous voulez dire mais qui est hors sujet mais qu’à cela ne tienne !) et on voit que vous n’avez pas compris, puis vous utilisez cette interprétation pour arriver à une conclusion bateau qui n’a rien à voir avec le sujet, mais vous aviez déjà dans votre tête cette conséquences que vous vouliez absolument dire ici ! Vous avez cette phrase qui a du vous être inculquée et enracinée par des années d’adhérence à un mouvement écologiste qui utilise à longueur d’année ce genre d’argument bateau qui semble se suffire à lui-même, (qui veut tout dire… mais qui ne veut rien dire finalement), à toutes les sauces : « VOUS DÉTRUISEZ L’ÉQUILIBRE DE LA NATURE! »
Non seulement vous n’avez pas compris le sujet ici, obnubilée par cette phrase que vous vouliez absolument sortir, mais là vous n’avez rien compris de la nature. Je m’explique.
Certes, la terre n’est pas réservée à la nature humaine mais elle n’est pas réservée non plus aux lichens, aux arbres ou aux poissons des océans.
La terre se partage chère Véronique.
Et n’oubliez pas qu’elle est aussi un énorme champ de bataille pour la survie des espèces, jusqu’à ce que les espèces apprennent à vivre en harmonie les unes avec les autres par des échanges positifs. L’Homme est {en principe} doué d’intelligence, certains (monde du profit aidant) se donnent malheureusement le droit à tous les excès, que nous devons « tous » combattre, ce combat n’est pas l’apanage d’un parti politique. Nous sommes ici, certainement tous d’accord là-dessus, aussi bien sur la destruction inadmissible de certaines espèces, que, et là je vais en faire bondir quelques-uns, mais l’idéologie ne fait pas bon ménage avec la retionalité, dans l’excès du maintien de certaines autres qui sont données à disparaître « naturellement » dans certains milieux Je pense aux loups des basses montagnes l’hiver, à6 ans je devais rentrer à la maison à 16h car dès le coucher du soleil, les loups descendaient dans le village où j’habitais et il y a eu plusieurs accidents d’enfants dévorés. Je pense aux ourses des Pyrénées qui vivraient mieux dans d’autres montagnes réservées à leur habitat naturel. La nature n’a pas besoin de l’intelligence de l’homme pour survivre. L’Homme devrait, en mettant son Ego de côté (car à part lui, les autres êtres vivants sur cette terre n’ont pas d’Ego) son intelligence devrait être utilisée à « modérer » ses actes et non à les supprimer ou à les « extrêmiser » d’un côté comme de l’autre.
Imaginez que vous disiez : « Il est bon pour votre santé d’aller vous promener en forêt ». [Chacun sait que le pas humain qui nous permet de bouger, ce qui est nécessaire à notre santé, tue des millions de vies microscopiques qui participent à l’écosystème de notre planète, mais dire ces genres de phrases « bateau » ne font qu’enfoncer des portes ouvertes] Quelqu’un vous répond :
« Si je comprends bien nous allons enlever la protection de la forêt pour nous protéger. Et la destruction de la forêt détruit l’équilibre de la nature et donc de notre lieu de vie ? »
Et bien oui, ceci est « la » phrase bateau que l’on entend au café du coin. « La destruction de la forêt détruit l’équilibre de la nature et donc de notre lieu de vie », mais pensez-vous que tous les pas des milliards d’individus dans les forêts ont détruit notre lieu de vie ? Et donc que nous ne devons plus nous balader en forêt à cause d’une telle raison complètement farfelue!
Le parti écologiste n’adhère que 2% de la population mondiale alors que le sujet de « l’écologie » est partagé par 95% de nos contemporains, l’écologie n’est pas l’apanage de quelques-uns, en général pas très « futfutes » (voir la dernière au sujet du yacht club de Paris où les écolos voulaient le faire partir sous prétexte de pollution !? Quelqu’un a dû leur rappeler que : « C’est une école de voile et un lieu uniquement dédié à la voile »).
Ce sont les machines d’exploitation à outrance qui provoquent la déforestation qui sont nuisibles. Ce sont les excès qui détruisent ! On pêche des tonnes de poissons dans les océans, ce sont les excès de cette pêche qui détruisent. Les principaux mangeurs de lichen sont les habitants des contrées où ne subsistent que très peu de végétaux, ont-ils détruit quelque chose ? Non. Allez-vous les attaquer avec un de ces mouvements écolos irresponsables afin de les affamer sous prétexte qu’ils grattent l’écorce du bois (mort ou vivant d’ailleurs) ?
Prendre un exemple aussi saugrenu, est bien triste car vous ne connaissez rien à la nature si vous ne possédez qu’une connaissance approximative d’elle avec des phrases toutes faites qui viennent droit de l’ignorance bien connue des écologistes simplistes extrémistes qui n’ont aucun regard objectif sur ce qu’ils dénoncent eux-mêmes, à savoir que tout acte à des conséquences, mais pour donner un avis sur les conséquences, il faut posséder en amont une réelle connaissance du sujet dont on veut parler.
Ici, il s’agit simplement de la bonne idée de donner un éclairage sur un lichen, et, contrairement à notre éducation, on peut y goûter, et même le cuisiner ! N’est-ce pas fantastique ?
Bon appétit 🙂
Merci beaucoup ,très instructif
F Darruspé
Très intéressant cet article concernant les lichens. C’est une belle découverte que vous venez de me faire faire et qui va me donner de… l’élan. Il y a longtemps que leur aspect graphique et leur matière me fascine en tant que photographe. Je vais désormais m’y intéresser de plus près.
Merci beaucoup pour vos mails tres interressants et instructifs. Vos recettes sont extra.
Encore une fois, Mathilde, gardez à l esprit qu avec l audience d internet, vous participez ainsi avec vos « découveetes culinaires » au pillage de la nature. Ceci est vraiment pernicieux; vous incitez les gens à pénétrer dans une nature qu il faudrait laisser vivre sa vie; l être humain détruit tout ! voilà à présent que vous vous attaquez aux lichens ! svp préconisez plutôt la culture , dans des espaces déjà colonisés par l homme …
Bonjour !
Attention, le lichen, composé d’un champignon et d’une algue vivant en symbiose, ne peut être antifongique (« anti champignon »).
TOTALEMENT d’accord avec Françoise sur le pillage de la nature !!!
Bonjour chère Marie,
Le lichen est composé d’un champignon et d’une algue vivant en symbiose, OUI.
Et on estime à 6 % la proportion de la surface terrestre recouverte de lichens, on en a même inventorié 20 000 espèces.
Croyez-vous que les quelques personnes qui vont faire de la soupe avec, participent à ce que vous appelez: « le pillage de la nature !!! » avec 3 points de suspension.
Croyez-vous que les cueilleurs de champignons qui sont pléthores sur la terre participent au pillage de la nature?
D’autre part vous dites :
« Attention, le lichen, ne peut être antifongique (« anti champignon ») » ? Comme un homme ne peut être anti humain.
Je n’ai pas compris ce que vous voulez dire exactement. Je suis amené à travailler moi-même avec des « antifongiques » en phytothérapie – Un antifongique est une substance qui combat les champignons microscopiques, les moisissures, pour par exemple les mycoses, en fait toutes les formes de Fungi, et le lichen appartient à la famille des phylum eux-mêmes classés dans les Fungi. Donc il est parfaitement évident que le lichen qui est un fungi n’est pas un antifongique.
Nous utilisons des antifongiques sous forme de TM (Teintures mères) ou de HE (Huiles Essentielles) et le plus connu étant l’EPP (Extrait de Pépin de Pamplemousse). Il faut savoir que cette classe de végétaux est extrêmement proliférant! Je ne vois pas très bien comment on pourrait « piller la nature » en faisant de la soupe avec, car nous sommes sans arrêt en train d’essayer de le maintenir parce qu’il est extrêmement envahissant.
N’oublions pas qu’ils (les lichens en particulier) se développent sur les morceaux de bois morts, sur tout substrat mort, puisqu’ils se nourrissent à partir de l’atmosphère (minéraux sous forme de solutés dans les eaux de pluie).
Quant au « pillage de la nature » encore une phrase bateau d’écologistes ignorants, vous pillez vous-mêmes plus la nature sans le savoir qu’en vous faisant un bol de soupe de lichen !
Bonjour chère Françoise,
Que de grands mots , de grandes expressions .
« pillage de la nature »
« Ceci est vraiment pernicieux »
» l être humain détruit tout ! »
« vous vous attaquez aux lichens ! »
Tout ça pour du lichen que nous avons partout, il aime peut-être l’air pur mais il envahi même les villes!
Et tout ça pour une poignée de lichen dans un bol de soupe…
Une dame centenaire me disait il y a peu:
« Vous savez jeune homme (flatteuse en plus), ce qui manque cruellement de nos jours à la plupart des gens, c’est le bon sens ».
Tout est dit.
Bonjour,
Je suis très agréablement surprise par vos sujets qui me plaisent en tout haut point…je suis souvent en forêt et j’ai ramassé bcp de champignons cette année.
J’en connaît principalement 3 sortes et j’ai ramassé du lichen pour de la décoration de planchette sur bois pour Noël..Ce qui se fait bcp en Alsace.
Je tenais à vous dire merci et continuer ainsi…car j’apprends aujourd’hui que le lichen se mange…excellent.
Bonne journée à vous.cordialement
Marylin
j’aime beaucoup votre lettre, j’y apprend des tas de choses, et en y réfléchissant, je pense que nos lointains ancêtres chasseurs- cueilleurs, lorsque la chasse n’était pas bonne, ont dû faire des expériences, qui ont dû coûter la vie à quelques uns, mais ceux qui s’en sont sorti, devaient avoir une sacrée santé!!
Bonjour, je suis contente de vous lire ,je me soigne qu’avec des plantes j’aime pas les médicaments chimiques alors je vais vous vous suivre
je suis scotchée; je vais essayer, surtout en ces temps d’incertitudes de santé!
Quel beau terme que ce « scotchée » ! Digne d’une recette de veau… Marengo.
Je viens d’apprendre quelque chose de nouveau Merci
j’aime beaucoup vos articles, mais pour celui-ci je suis totalement d’accord avec Françoise… abîmer la forêt.. les arbres.. pour revenir à la maison avec une poche pleine de lichens et à la fin… peut-être pas du tout les manger… c’est triste. Vous êtes très lue, je découvre toujours vos articles avec plaisir, mais peut-être y a-t-il des cueillettes qui abîment la foret, qu’il ne faudrait pas communiquer sur le net ?
Vous ne devriez plus aller faire de ballade en forêt, vous abîmez la forêt quand vous y marchez!
Du bon sens s’il vous plaît!
Bonjour. Merci pour toutes ces fabuleuses découvertes à côté desquelles on passe bêtement sinon, par ignorance
Très intéressant en effet je ne regarderai plus les lichen de la même façon
Par contre vous ne m’avez pas répondu pour la salade de pissenlit et la maladie des renards l’échinoccocose!!
Merci et bonne semaine soirée
Bonjour Selle,
« L’échinococcose » est une infection parasitaire provoquée par un parasite qui s’appelle « Echinococcus ».
E. multilocularis pour l’échinococcose alvéolaire – E. granulosus » pour l’échinococcose cystique ou hydatique – et Echinococcus vogeli ou E. oligarthrus pour l’échinococcose polycystique. Ce parasite Echinococcus infecte effectivement en premier lieu les renards mais aussi les moutons et les chiens domestiques et les chats (qui n’y sont pas sensibles mais ils sont porteurs).
On peut se contaminer directement avec le léchage par les chiens et les chats).
L’Être Humain n’est en général pas affecté, surtout celui qui possède un bon S.I. (Système Immunitaire) n’est en général jamais inquiété, le corps se défend tout seul, parfois pour certaines raisons, comme avec un S.I. défaillant, le corps laisse ce parasite se répandre dans notre organisme et il devient alors dangereux, il est facilement décelé dans une prise de sang. De nos jours l’échinococcose se soigne et se guéri, aussi bien en médecine moderne qu’en médecine naturelle, parfois suivant l’extension et la forme de l’installation du parasite {échinococcose cystique ou « kyste hydatique »} dans le foie et les organes adjacents, on peut faire une opération.
En rapport avec les pissenlits, comme d’ailleurs tout ce que l’on cueille dans la nature au niveau du sol jusqu’à environ 30 à 40 cm de hauteur, il faut d’abord choisir ceux qui, à l’œil, sont visiblement en très, très bonne santé (j’insiste) et qui ne montrent aucune trace de passage, une certaine habitude et de l’expérience vous le fera voir, une ou deux feuilles au sol démontrent le passage de quelque chose (animal, humain, roue de vélo, etc) et dans ce cas s’abstenir, et puis une légère flétrissure, un jaunissement ou une altération de quelques feuilles peuvent avoir été sujette au contact d’excréments animaux (ça n’est pas l’urine qui contient les œufs de parasite) s’abstenir absolument de les cueillir également. Malheureusement les œufs sont microscopiques impossibles de les voir à l’œil nu.
QUE PEUT-ON FAIRE POUR NE RIEN RISQUER :
1) Bien nettoyer les pissenlits est très important, mais ne suffit pas pour être entièrement efficace.
(et les laisser dans l’eau ne sert à rien, le parasite ayant besoin d’eau pour subsister).
2) Bien se laver les mains après avoir touché un animal ou des végétaux comme après une ballade exploratrice ou du jardinage.
Attention : Se laver les mains signifie utiliser un savon, les gels hydroalcooliques récemment utilisés sont à bannir complètement, ils sont eux-mêmes dangereux car ils traversent le derme et l’épiderme, ils contiennent de produits chimiques qui n’ont pas besoin d’être mentionnés sur les étiquettes comme les utilisations de plus en plus courantes des Nanos particules. À la longue et à plusieurs utilisations par jours, ils affectent les centres de la reproductions les barrières placentaires et neurologiques, qui ont comme conséquences de provoquer comme on l’a vu récemment un accroissement inquiétant des fausses couches et de l’agressivité.
3) Les œufs de ce parasite subsistent aussi au très grand froid, congeler les produits ramassés comme les baies à -20° ne sert à rien, sauf si vous avez un surgélateur qui va à -80°.
4) Par contre chaleur, la cuisson et le séchage tuent les œufs du parasite qui ont besoin d’un minimum d’humidité pour survivre.
5) Le séchage à l’air ou au four tue les œufs du parasite également. Pour la cuisson compter 10 à 15 minutes à 60° ou 1 minute à ébullition.
6) Enfin il faut savoir relativiser. Cette parasitose affecte en moyenne 15 personnes par an en France (sur 70 millions d’habitants) qui sont en général des agriculteurs propriétaires de chiens errants dans leur domaine et des travailleurs professionnels qui collectent le bois.
7) Que les gens les plus infectés par ordre décroissant sont d’abord les gens qui vivent dans une exploitation agricole, et qui ont des chiens. Ceux qui ont l’habitude de mâcher de l’herbe (qu’ils ne lavent donc jamais) arrivent en 7ème position et ceux qui mangent des baies NON lavées en 15ème position, ceux qui mangent des pissenlits ne sont pas répertoriés.
8) Et que la plupart des gens qui ont été au contact du œufs du parasite (et ils ne sont pas si nombreux) sont résistants et dans ces cas l’ingestion n’entraîne aucune contamination.
Symptômes : douleurs abdominales, fièvre, ictère (genre de jaunisse), hépatomégalie (hypertrophie du foie) à faire diagnostiquer.
Analyse sanguine pour détecter des anticorps spécifiques au parasite.
Pour lutter contre la maladie déclarée, je conseille en médecine naturelle les Huiles Essentielles suivantes sous surveillance évidemment : Ajowan – Clou de girofle – Camomille romaine – Cannelle écorce – Origan kaliteri – Tea Tree – Palmarosa – Sarriette des montagnes – Thym Saturéoïdes. Mais vous devez impérativement sans tarder en parler avec votre soignant habituel.
En conclusion, faites comme moi qui suis un fervent mangeur de pissenlit! Il est d’une importance capitale pour le système urinaire. Faites le pousser dans une serre, ou protégé sous cloche, vous résolvez ainsi tous les risques et les problèmes.
C’est toujours en amont et en prévention que l’on évite les écueils.
Très beau documentaire
Merci pour l’info, je n’aurais jamais pensé que le lichen était comestible…. vous dites que l’on peut boire l’eau de cuisson et en même temps que la cuisson sert à se débarrasser des toxines…. le bouillon est sain?
Toxicité des lichens.
On a prétendu jadis qu’aucun lichen n’était vraiment vénéneux, à l’exception de quelques troubles intestinaux provoqués par les espèces très amères. Par la suite, on a rapporté l’utilisation de Letharia vulpina (corticole des mélèzes ou pins alpins, sa couleur vert-jaunâtre est due à l’acide vulpinique, toxique utilisé comme appât pour tuer les loups et renards) et Cetraria pinastri en Scandinavie pour empoisonner les loups. Le principe toxique agirait par inhibition de la respiration, entraînant la mort.
L’orseille extraite a été interdite comme colorant alimentaire à cause de sa toxicité.
Depuis, comme pour les champignons, la liste des lichens toxiques ne cesse de s’allonger, parmi lesquels :
Letharia vulpina, Cetraria pinastri, Xanthoparmelia chlorochroa.
Désolée, j’avais lu toxique et non pas indigeste…donc je suppose que le bouillon est sain…
Toxicité
On a prétendu jadis qu’aucun lichen n’était vraiment vénéneux, à l’exception de quelques troubles intestinaux provoqués par les espèces très amères. Par la suite, on a rapporté l’utilisation de Letharia vulpina (corticole des mélèzes ou pins alpins, sa couleur vert-jaunâtre est due à l’acide vulpinique, toxique utilisé comme appât pour tuer les loups et renards) et Cetraria pinastri en Scandinavie pour empoisonner les loups. Le principe toxique agirait par inhibition de la respiration, entraînant la mort.
L’orseille extraite a été interdite comme colorant alimentaire à cause de sa toxicité.
Depuis, comme pour les champignons, la liste des lichens toxiques ne cesse de s’allonger, parmi lesquels :
Letharia vulpina, Cetraria pinastri, Xanthoparmelia chlorochroa.
Belle découverte et merci
Très intéressant !
Merci pour ces renseignements instructifs, très utiles en survie.
Bonjour, merci pour vos mails. En ce qui concerne les lichens, qu’en est-il exactement de leurs propriétés nutritives, ne sont-elles pas détruites par les cuissons ? Qu’y reste-t-il exactement après ? (haute température ou pas) ? N’est-il pas préférable de les préparer en salades ?
Merci, cordialement, Marie-Jo
Bonjour ,
Merci pour ce beau cadeau de la nature auquel je n aurai jamais pensé à consommer.
Très belle idée avec modération
moi-même je n’aurais jamais pensé manger du lichen, et je vous remercie de l’info. mais vous dites :
Attention, parce qu’il n’y en a que quelques-uns comestibles. Les autres sont très amers, parfois toxiques, et pas forcément très bons au goût.
mais quels sont les toxiques ………. les autres on peut toujours agrémenter le goût avec des épices par exemple. mais les toxiques c’est autres chose. où peut-on trouver une liste + ou – complète afin de pouvoir tenter et qui sait devenir un accros de cette nourriture saine et on ne peut plus naturelle
Raoul
Il y a toujours des plantes toxiques dont il faut se méfier, les mortelles sont rares mais… extrêmement puissante, je me garderai bien d’en nommer ici, mais je vais faire une exception pour l’Annamite tue-mouche qui est un champignon très reconnaissable avec son chapeau rouge vif et ses points blancs jaunâtres! Mon grand-père était le seul de son village à en manger (en petite quantité cependant), il est mort à 98 ans, et je suis ses traces, j’en mange aussi à la grande stupeur de ma famille, des médecins, mais si l’on en mange trop il peut provoquer de violentes tensions abdominales!
Bon appétit
Ce lichen Evernie du Prunelier, il y en a partout dans ma forêt, je l’ai toujours trouvé magnifique et très poétique et j’en cueille régulièrement pour mes créations, mais je n’aurais jamais pensé en manger ! Je vais essayer dès demain !
coucou, est-il possible de les faire sécher pour les réutiliser par la suite comme des champignons séchés ? le goût de ces dernier est bien meilleurs et renforcé après séchage. et puis, je connais un coin où il en pousse à foison, alors ce serait bien d’en faire une belle récolte. Muriel
Coucou chère Muriel
Avant les moyens modernes pour conserver les aliments, nous avions la glace, le sel, le sucre, le vinaigre etc… et depuis la nuit des temps: le séchage.
Le séchage est en effet, un simple et excellent moyen de garder les aliments. Tout comme d’ailleurs la plupart des aliments comestibles, on peut les sécher – c. à d. en fait, les déshydrater. Et les champignons comestibles tout comme les lichens n’échappent pas à la règle.
Une fois séchés ils restent comestibles en gardant cette particularité première du séchage qui réside en leur pouvoir de conservation de leurs arômes, de leurs goûts et même en les bonifiant, car si à chaque mode de conservation il existe un inconvénient lié à son mode, au séchage par contre, il existe un avantage certain. Toutes ces particularités en effet peuvent être décuplées, et les champignons reconnus comme excellents, restent excellents. Par conséquent un champignon, une algue, ou un lichen, une fois séché, gardera ses particularités évidemment.
C’est pour la même raison que certains champignons très vénéneux, une fois séchés et réduits en poudre se sont avérés d’une mortelle efficacité, (les femmes ayant rarement une force physique adéquate et les hommes préférant le combat) les poudres de ces champignons ont fait les gloires de certaines empoisonneuses célèbres tout au long de l’Histoire.
Pour en revenir à nos moutons, à nos champignons et, à nos lichens, il n’y a aucune raison qu’ils ne soient pas séchés pour être consommés plus tard, et que par la même occasion, je veux bien croire que leur goût en soit renforcé !
Faites simplement bien attention à la technique de séchage employée et surtout qu’au départ cela soit un bon lichen non toxique ! Afin d’éviter de fâcheuses complications.
Bon appétit
il exite depuis très longtemps des bombons appelés mousse d island lichens bon pour la gorge en vente partout de couleur beige et qui fondent lentement dans la bouche
Bonjour,
J’ai une question est ce que votre éditeur a l’intitulé : IZ Berthier (Le Mans)
Bien cordialement
Marie Gouin
Bonjour Mathilde,
je suis très sensible à ce courrier sur le lichen. Il en pousse dans mon jardin gaumais, dans le Sud de la Belgique, sur de très vieux groseilliers.
Par contre je n’ai pas pu ouvrir les photos (même en cliquant sur le lien bleu en haut de la lettre): d’où, je ne peux visualiser les espèces comestibles que tu nous présentes. Serait-il possible d’y remédier? Merci. Nathalie
J’ai entendu parler du lichens du mélèze qui serait un poison …
D’autres lichens seraient-ils eux aussi dangereux ?
Tout ce qui est « vivant » … fait peut-être un tout, « la non dualité », même si il y a du bon et du mauvais à l’intérieur.
Les lichens font partie d’un tout, ce que l’on appelle « le règne végétal », même s’il y a du bon et du mauvais à l’intérieur.
Donc il doit effectivement, et par induction, y avoir de bon et de mauvais lichens à manger. Tout comme pour les champignons et toutes les autres espèces.
Ah ouais ok ! Vraiment, vos articles changent ma façon de voir certaines plantes 🌱 ! Hâte d’essayer !
Il y a ceux qui utilisent les lichens (parfois rares) pour teindre la laine (la Parelle d’Auvergne a presque disparu à cause de cet usage), ceux qui les pillent pour faire des décorations dans les maquettes (maintenant interdit), ceux qui veulent en faire de la soupe ou de la farine … ignorant comme cela a été dit que ces organismes, qui n’ont aucune protection contrairement aux végétaux, sont de véritables éponges de métaux lourds (comme les champignons d’ailleurs)… Cela fait beaucoup d’utilisateurs / consommateurs. Les lichens ont plus à donner sans que nous les soutirions à la nature : ils abritent des insectes, servent de nourriture à certaines chenilles, régulent la température des arbres, sont parfois utilisés par les oiseaux pour faire leurs nids… Et si vous apprenez à les reconnaitre, vous verrez qu’ils sont de véritables livres ouverts sur l’état de notre environnement car la pollution est parfois fatale à certains alors que d’autres survivent.
Un très vif merci de nous faire découvrir les valeurs du lichen, de plus si savoureux!