Cela fait très longtemps que je n’ai pas acheté de nouvelles plantes. Je préfère de loin les bouturer 🙂 Et plutôt que d’acheter des hormones de bouturage comme c’est souvent préconisé, je préfère les fabriquer moi-même avec…. des ronces !

Vous allez voir, c’est un jeu d’enfant.

Mais avant de vous partager cette recette facile, j’aimerais revenir sur cette plante mal-aimée et sous-estimée.

La plupart des gens détestent les ronces

Vous vous rappelez ce que dit la méchante sorcière au prince charmant dans La Belle au Bois Dormant : « Qu’une forêt de ronces soit désormais son tombeau ».

La plupart des gens détestent les ronces, parce qu’elles sont denses, invasives, menaçantes… et bien sûr parce qu’elles déchirent nos vêtements et griffent nos bras et jambes.

Pourtant, on a tout à gagner à connaître cette plante qui pousse partout….car elle est à la fois très nutritive et possède en plus plein de vertus thérapeutiques ! 🙃

Réapprendre à utiliser cette plante commune

Comme vous, j’ai longtemps cueilli les fruits de la ronce (les mûres) à la fin de l’été pour faire des tartes, des confitures, du sirop.

Je ne me servais jamais du reste de la plante et j’avais tort.

Ses racines permettent de faire des bains de bouche qui calment les gencives abîmées.

Vous pouvez utiliser les feuilles pour infuser un thé fantastique, qui dégage un subtil arôme de framboise.

Vous pouvez aussi croquer ses jeunes pousses au printemps, crues ou cuites, elles sont délicieuses !

Ces propriétés oubliées de la ronce, j’ai eu envie de les partager avec vous…

J’ai écrit un dossier complet pour vous, où je vous dis :

  • Ce qu’il y a à savoir sur le fonctionnement de cette plante et sur l’importance qu’elle a pour la faune et la flore. Vous serez sûrement étonné d’apprendre le rôle-clé qu’elle occupe dans nos forêts ;
  • Les nombreuses qualités nutritives de ses feuilles et de ses jeunes pousses. Saviez-vous par exemple qu’elles contiennent une grosse quantité de vitamines E, K1, C, PP, B9 et de minéraux ?

  • Un guide de cueillette qui vous permet de savoir à quel moment la prélever, quelle partie de la plante prendre, à quoi elle sert ;
  • Des critères pour reconnaître celle dont vous avez besoin ( il y a des “fausses ronces”) ;
  • Des astuces de cueillette et de conservation ;
  • 2 recettes pour l’utiliser… qui vous feront un bien fou en même temps qu’elles vous régaleront !

Je sais, utiliser la ronce, ça paraît contre-intuitif.

Mais vous allez voir, vous serez étonné et séduit, j’en suis sûre ! 😉

Vous pouvez accéder à mon guide en cliquant ici.

Elle fait pousser vos boutures plus vite !

Vous avez certainement remarqué la vitesse à laquelle les ronces sont capables de se propager… il suffit qu’un bout de sa tige touche le sol et la voilà qui racine déjà. C’est  précisément ce bout-là qui va nous intéresser. Ses racines sont riches en phytohormones, qui favorisent l’enracinement des boutures.

La recette de l’eau de ronce

Prélevez quelques racines de ronce, ce seront principalement les blanches qui nous intéressent ici.

Lavez-les puis hachez-les finement à l’aide d’un couteau ou d’une paire de ciseaux.

Laissez-les macérer pendant au moins 24 heures dans de l’eau. Elle va doucement changer de couleur et se rapprocher du marron : c’est signe que votre eau est riche en phytohormones ! 😊

Il ne vous reste plus qu’à filtrer votre eau de ronce si besoin pour enlever les résidus et mettre vos boutures dans cette eau, pendant 24 à 48h (après elle perd en efficacité, il faut l’utiliser tout de suite). Une fois vos boutures mises en terre, vous pouvez les arroser avec votre eau de ronce.

J’espère que cette astuce vous aura plu ! N’hésitez pas à me partager vos astuces et anecdotes de bouture en commentaire. C’est toujours un plaisir de vous lire ! Dans un prochain article, je vous partagerai un petit tutoriel pratique pour réaliser vos boutures.